Bilan géopolitique 2020

Bilan 2020 : une année marquée par le virus… qui cache l’essentiel

Pour finir en beauté une année décriée, je vous partage mon bilan géopolitique 2020.

Le coronavirus covid-19 a monopolisé l’attention cette année, mais la pandémie devrait être relativisée dans quelques années. Elle a occulté de très dangereuses tendances qui avaient commencé avant lui et qu’elle a parfois exacerbé.

La reprise relèguera bientôt le virus au second plan

Je suis très loin de la vision catastrophique qui a gagné l’opinion publique et qui lui cache tout le reste.

Je reprends mon discours optimiste que mes lecteurs connaissent bien.

7 raisons d’être optimiste pour 2021

  1. Le virus a tué et tuera un faible pourcentage de la population, dont très peu d’actifs.
  2. Il n’y a pas eu de destruction matérielle d’infrastructures, de matériel, de bâtiments etc. donc tout est en place pour un retour à la normale.
  3. Les vaccins sont arrivés plus vite que prévu, et semble-t-il en stock suffisant, même si leur déploiement prendra plusieurs mois.
  4. Les gouvernements ont maintenant l’expérience des confinements sélectifs moins paralysants et disposent de stocks de matériels de prévention (masques, tests et bientôt vaccins) pour la population.
  5. Le corps médical s’est organisé et déploie désormais une action plus efficace, avec l’intervention des médecins de ville qui soulage des hôpitaux et cliniques de la masse des cas bénins.
  6. Les médecins ont appris à traiter plus efficacement les malades : les corticoïdes, les anticoagulants, une oxygénation moins brutale ont diminué la mortalité en hôpital.
  7. Enfin d’autres progrès sont annoncés avec la mise au point de marqueurs biologiques signalant à l’avance les cas les plus graves et l’usage de l’intelligence artificielle pour décoder les images des scanners. Je rappelle à cette occasion que l’intelligence artificielle ne remplace pas les médecins mais signifie seulement la possibilité de traiter beaucoup plus rapidement une très grande quantité de données.

Par contre la circulation internationale des hommes et des marchandises est perturbée, ce qui ralentira la reprise.

Mais, là aussi l’apprentissage se fait petit à petit et, entre les tests rapides et bon marché et les vaccins, beaucoup de circuits vont se débloquer progressivement.

Tout ça me semble être une affaire de quelques mois, tandis que des températures plus douces à partir du milieu du printemps 2021 permettront de gagner du temps pendant que la vaccination se généralisera, sauf comportements suicidaires.

La crise sanitaire aura aussi apporté quelques progrès

Et voici quelques autres éléments positifs.

L’administration et l’hôpital ainsi que les entreprises pharmaceutiques et la recherche universitaire, ont appris à mieux coopérer et travailler ensemble.

Citons par exemple l’initiative exemplaire du collectif d’une centaine d’acteurs publics et privés ayant permis la production de masques de protection pour les soignants à partir de masques de plongée Décathlon.

Tandis que de nombreuses petites entreprises se sont reconverties, non seulement dans les fournitures médicales, mais aussi dans l’ensemble de l’économie.

Il y a par exemple le développement des « cuisines fermées » : les restaurants fermés, ce sont de nouvelles entreprises qui vendent des plats cuisinés en ligne. Et les restaurants se sont lancés dans la vente à emporter pour atténuer leurs pertes tout en leur permettant de garder le contact avec leurs clients et y ont trouvé, pour certains, de nouveaux débouchés.

Les consultants formateurs, privés de stages en présentiel, ont développé, à marche forcée et accélérée, des cours et formations en ligne, avec un succès qui les a eux mêmes surpris.

Les avocats ont découvert la souplesse des téléconsultations juridiques prépayées sur leur site internet, eux qui en étaient encore à encaisser des chèques à leur cabinet.

Quand leur activité était à l’arrêt durant les 2 mois du premier confinement, beaucoup d’entrepreneurs en ont profité pour prendre du recul, repenser leur modèle économique et rattraper leur retard en informatique et communication digitale.

Quant aux jeunes pousses (ou « startups »), elles se sont multipliées pour apporter des solutions à tous les blocages qu’ont fait apparaître les confinements.

J’espère que cette souplesse et cette capacité d’adaptation du capitalisme va réduire des querelles stériles sur les systèmes économiques et les appels suicidaires à les bouleverser.

Notons aussi que la pandémie a un peu réveillé l’Union européenne qui utilise mieux sa capacité financière.

Enfin, la pandémie et son déni par Donald Trump ont aidé à l’arrivée de Joe Biden, et l’on peut ainsi espérer un retour à une diplomatie plus ouverte et plus constructive des Etats-Unis.

Par contre le virus a masqué et parfois accéléré des évolutions dramatiques, et c’est là qu’apparaîtront les vrais soucis de demain.

Le retour des dictatures et de la barbarie

La montée des dictatures avait commencé avant 2020, mais la pandémie l’a accélérée. Les principaux pays touchés sont la Chine, la Russie et la Turquie, mais aussi l’Algérie et l’Iran.

En Chine et en Russie, les présidents Xi et Poutine ont mis en place des règles permettant leur maintien au pouvoir pour un temps indéterminé. De plus la Russie et l’Iran, autre État dictatorial, ont permis au président Assad de reprendre le contrôle de la Syrie après l’avoir complètement détruit et fait fuir une partie importante de la population.

En Chine, Iran et Syrie, les arrestations, les exécutions, les meurtres politiques et les disparitions d’opposants se multiplient.

L’Iran s’est distingué depuis de nombreuses années par un grand nombre d’exécutions, et, rapporté au nombre d’habitants, a doublé la Chine championne dans ce domaine (Amnesty international).

En Turquie les arrestations ou les licenciements de juges, de journalistes, de dirigeants d’entreprise, de parlementaires se multiplient :  Turquie : en baisse dans les sondages, Recep Tayyip Erdogan mise sur la répression (Le Monde)

En Algérie, le soulèvement pacifique qui a amené le départ du président Bouteflika a été stoppé net par la pandémie, et les militaires en ont profité pour affirmer leur pouvoir. Ils ont fait élire le président Tebboune, et voter une constitution qui ne change pas grand-chose. Et  des militants kabyles ont continué à être emprisonnés.

Algérie : tout s’écroule et le régime attaque la France et le français

Et ces dictatures renforcent le contrôle de la population, avec le contrôle social par reconnaissance faciale pour les particuliers et le « Corporate credit system » sur les entreprises.

Moins graves que les dictatures, mais néanmoins préoccupants, les populismes autoritaires se sont répandus en Europe et en Amérique.

Les populistes au pouvoir en Europe et en Amérique

La Hongrie et la Pologne se sont illustrées en restreignant l’État de droit, notamment en instrumentalisant la justice et en prenant le contrôle de plusieurs médias, ce qui a failli les priver du fonds de sauvetage européen :  « État de droit : la Hongrie et la Pologne menacent-elles la solidarité européenne ? » (France Culture)

Mais les cas les plus visibles sont ceux des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

Donald Trump aux États-Unis

La démocratie américaine a été profondément secouée par ses décisions d’un amateurisme total, et l’est de plus en plus par le mépris des usages constitutionnels, dont une avalanche de grâces pour l’équipe sortante.

Il n’est pas certain que la victoire du candidat démocrate puisse complètement inverser la tendance, le contrôle du Sénat et la fureur de la moitié « trumpiste » de l’opinion publique étant encore d’actualité.

Boris Johnson en Grande Bretagne

En Grande-Bretagne, on retrouve l’amateurisme délibéré de l’élite anglaise (je n’ai pas dit britannique, car l’Écosse et l’Ulster pensent à faire sécession), ainsi qu’un même goût qu’aux États-Unis pour « le coup d’éclat permanent » et le mépris de l’épidémie, au détriment de la santé publique.

Précisons quand même que jusqu’à présent ces quatre pays, Hongrie, Pologne, États-Unis, Grande-Bretagne n’ont pas déclenché d’arrestations abusives ni touché à la liberté de débat pour les élections.

Le résultat de cette montée des dictatures, combiné à l’amateurisme américain, a lancé le monde dans des aventures géopolitiques dangereuses.

Les aventures géopolitiques chinoise, russe et turque

L’impérialisme chinois

Ce qui frappe le plus, c’est la traduction impérialiste de l’orgueil chinois.

La crise d’orgueil de la Chine déclenche une nouvelle guerre froide

La pression policière et militaire est spectaculaire : Hong Kong et le Sinkiang, avec ses Ouighours et ses Kazakhs, sont passés au laminoir.

La marine chinoise annexe de fait des îlots de la mer de Chine du Sud et les transforme en forteresses au détriment des droits des pays riverains (Vietnam, Indonésie, Philippines, Malaisie, Singapour) et Taiwan est explicitement menacé d’invasion.

Le Japon s’inquiète.

Cette pression militaire se double d’une pression médiatique, diplomatique et commerciale qui est par contre moins réussie car l’image de la Chine s’est profondément dégradée dans le monde entier.

Cela s’explique par cet impérialisme, auquel se sont rajoutés le retard et l’opacité au début de la pandémie, aggravant considérablement sa diffusion mondiale, puis d’autres maladresses avec les exportations de masques défectueux et maintenant de vaccins pas encore testés à grande échelle…

La Russie à la manœuvre

La Russie inquiète moins puisqu’elle n’agit pas dans le monde entier, mais son comportement passé n’est pas encourageant si l’on pense aux prochaines années.

Elle s’est lancée dans l’aventure sanglante de Syrie, où elle a obtenu ce qu’elle voulait, c’est-à-dire une base en Méditerranée, objectif du pouvoir russe depuis plusieurs siècles.

Elle déploie ses « entreprises de protection » (des armées théoriquement privées) dans l’est libyen en appui du général Aftar face au gouvernement plus ou moins reconnu de Tripoli soutenu par les Turcs. Cela lui vaut l’indulgence de l’Égypte, de la Grèce et de la France.

Par contre, les mêmes « entreprises de protection » actives en République Centrafricaine et proposées dans le Sahel inquiètent la France et l’Occident.

Enfin et surtout, elle rêve de reconstituer l’URSS et en particulier de récupérer la Biélorussie en intervenant pour soutenir son dictateur réélu pour la cinquième fois avec officiellement 80 % des voix et qui fait face à la révolte de son peuple. Cette intervention mettrait le feu aux frontières de l’Union européenne.

L’offensive iranienne

Quant à l’Iran, si son peuple est exaspéré par le coût de ses aventures extérieures, il semble gouvernement actuel veuille les continuer à tout prix.

L’uranium enrichi destiné à ses missiles nucléaires voit sa production augmenter depuis le retrait des Américains de l’accord limitant la production.

Téhéran tente de prendre le contrôle de l’Irak, après celui de la Syrie. Il devrait continuer à appuyer les Houtis yéménites contre l’Arabie et les Emirats.

Et il « encercle » Israël via le Hamas de Gaza et le Hezbollah libanais dont il a fait la faction dominante au Liban. Leurs missiles sont à quelques dizaines de secondes des villes israéliennes, tandis que l’aviation de ce pays bombarde les bases iraniennes de Syrie pour que l’on n’oublie pas sa capacité de riposte.

La réaction sunnite

Cette offensive du monde chiite menée par l’Iran déclenche évidemment la réaction des Etats sunnites, Arabie et Emirats, qui viennent de s’allier à Israël pour le contrer, ce qui était inconcevable il y a encore quelques semaines.

Tous sont alliés des États-Unis qui ont des troupes dans la région, alors que quelques navires ou missiles iraniens peuvent paralyser le détroit d’Ormuz par lequel passe une grande partie du pétrole mondial.

Bref beaucoup d’ingrédients sont rassemblés pour qu’une dictature insensible à son opinion publique déclenche des catastrophes.

La menace turque aux portes de l’Europe

Mais c’est la Turquie dont la suite des aventures pourrait inquiéter le plus puisqu’elle s’attaque à des zones européennes : domaine maritime de Chypre et des îles grecques, encadrement non seulement de la diaspora turque, mais aussi des musulmans européens des Balkans, présentés comme  « les héritiers de la présence ottomane ».

Tout cela a été un peu perdu de vue par les Occidentaux, l’œil rivé sur leurs statistiques sanitaires. Or il y a bien d’autres virus, à mon avis plus dangereux que le covid-19.

 

Les autres virus, de l’informatique au racialisme et à l’islamisme

Les virus informatiques deviennent politiques

Les premiers sont les virus informatiques, vieilles connaissances, mais dont l’usage s’est répandu avec l’explosion de l’utilisation d’Internet.

Il y a la multiplication des arnaques, mais il y a surtout maintenant une cyber-guerre générale entre Etats.

La Russie utilise cette arme à grande échelle, mais il faut rappeler que ce sont des Israéliens et les Américains qui ont lancé ce genre d’actions, notamment pour saboter à distance une partie de l’enrichissement de l’uranium iranien destiné à une future bombe atomique.

Et le basculement en ligne de beaucoup d’activités industrielles, commerciales et médiatiques rendrait catastrophique un brouillage des télétransmissions.

On peut imaginer qu’un jour, un Etat répliquera par une action militaire conventionnelle à une attaque informatique.

Le complotisme, nouveau fléau mondial

Cette éternelle manie des extrêmes, de droite comme de gauche, était un outil de politiciens qui savaient leurs informations souvent non fondées, mais à qui cela donnait une posture électorale avantageuse.

Ce comportement a changé de nature avec les réseaux sociaux qui lui ont apporté une masse de lecteurs crédules.

C’est donc devenu « une industrie », avec fabrication massive, souvent de mauvaise foi totale, dont les initiateurs sont de plus en plus souvent des organismes très proches des Etats.

La Russie se distingue par sa production massive, mais elle est de plus en plus imitée, et cela devient une simple variante de la propagande et de la communication.

C’est encore un problème qui durera plus longtemps que la pandémie actuelle.

Racialisme : de l’antiracisme à l’exclusion

Il y a aussi le virus intellectuel du racialisme qui sévit aux États-Unis et gagne le monde entier.

Déjà présent depuis quelques années dans ce pays, le racialisme a utilisé et détourné l’énergie des manifestations antiracistes « Black lives matter » (la vie des noirs compte) pour multiplier les exclusions : « l’avis d’un blanc sur les noirs est biaisé par nature, la présence d’un blanc dans les réunions noires est une insulte ».

Ces exclusions sont maintenant étendues à toute discussion portant sur une « minorité » raciale, sexuelle ou autre. Bref l’interdiction souvent violente de la liberté d’expression n’est pas l’apanage exclusif des islamistes !

Le virus islamiste reste actif

Les islamistes répandent eux aussi une sorte de virus intellectuel, appuyé par leurs organisations internationales : par ordre chronologique, les Frères musulmans, Al Qaïda, l’État islamique, et parallèlement les wahhabites et salafistes financés par l’Arabie.

Ces organisations utilisent massivement les réseaux sociaux, et la télévision pour les « Frères » et les wahhabites. Ils ont une politique systématique « d’entrisme », c’est-à-dire de s’inscrire dans une organisation en cachant son opinion pour l’orienter, voire la contrôler.

Cet entrisme vient d’être illustré au CFCM (conseil français du culte musulman) qui a dénaturé la « charte des valeurs ».  proposée par le gouvernement pour lutter contre le séparatisme.

Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz vient de claquer la porte, estimant que ce texte « a été dénaturé par des membres du CFCM liés à des régimes étrangers hostiles à la France ». Cela vise évidemment des représentants de l’islam turc, mais comme il utilise le pluriel, on peut penser à d’autres pays.

En conclusion, la pandémie sera bientôt occultée par les dictatures et les nouveaux virus

Heureusement, certaines de ces dictatures ont leurs faiblesses : les bases économiques de la Russie, de l’Iran et de la Turquie sont fragiles. Et c’est d’ailleurs ce qui contribue à l’insistance des dirigeants sur le nationalisme pour distraire les citoyens de leurs difficultés quotidiennes. Nous verrons bientôt, je dirais d’ici un tout petit nombre d’années, si ces difficultés ont freiné leurs ambitions.

Reste la Chine. C’est la seule grande économie mondiale qui a échappé à la récession, bien qu’elle ait été à l’origine de la pandémie. Son orgueil est agacé par la détérioration de son image et la probabilité d’une aventure nationaliste violente augmente.

À mon avis la Chine est, elle aussi, minée économiquement, mais d’une manière beaucoup plus lente. Il faudra davantage d’années pour que l’isolement intellectuel et le déclin démographique diminuent sérieusement ses moyens.

Seul reste à espérer que le pragmatisme traditionnel du Chinois moyen gagne le sommet du pouvoir ou y redistribue les rôles.

Les sinologues occidentaux, souvent eux-mêmes d’origine chinoise, n’arrivent pas à percer le mystère des luttes politiques à l’intérieur du Parti Communiste Chinois.

Restent également les nouveaux virus, informatiques, racialistes et islamistes. Leur effet peut être dévastateur non seulement sur le plan politique et militaire, mais aussi sur la vie quotidienne et donc notamment sur la mortalité.

La vaccination de la population contre ces virus intellectuels sera beaucoup plus difficile que pour le Covid-19, et la montée des dictatures est un péril bien plus important, tant pour la population de ces pays que pour le reste de la planète.

Yves Montenay

12 commentaires sur “Bilan 2020 : une année marquée par le virus… qui cache l’essentiel”

  1. Bonne Année 2021, envers et contre tout !
    (J’ai mieux compris, à la lecture de votre article, pourquoi Israël fait aussi vite pour vacciner sa population. Trop de dangers courent autour de ce petit pays pour perdre un seul de ses habitants à cause du Corona…)

  2. Franchement , je ne comprends pas pourquoi votre torchon est passé sur CONTREPOINTS ; il faut être chercheur sur internet pour pondre ce genre d’article qui mêle sciences sanitaires et politique alors que tous les politiques se foutent de la science surtout sanitaire ; comme agitateur , on ne fait pas mieux , mais c’est sans doute ce vous cherchez

  3. Bonne année 2021 !

    Modeste témoignage d’entrepreneur :
    – la visioconférence existe depuis des années, mais je ne m’y étais jamais beaucoup intéressé. Maintenant, c’est un outil que j’ai bien intégré. Sur 2020, j’ai participé à deux salons professionnels en visioconférence, alors que dans le même temps, les salons physiques étaient annulés.
    – comme j’ai eu peu de commandes pendant 6 mois, j’ai fait un bond en avant en recherche et développement, et j’aborde 2021 avec un produit (un logiciel) que je ne pensais terminer que bien plus tard.
    – j’ai perdu des clients dans des secteurs dont l’activité s’est effondrée (et ne devrait même pas rebondir avant quelques années – et encore, heureusement que je ne dépend pas trop de l’aéronautique), mais commence à en regagner dans d’autres.

    1. Bravo ! Comme dit dans un de mes autres articles, la reprise c’est le changement et non le retour à l’identique

  4. Merci pour cette lecture très éclairante. Les signaux positifs valent la peine d’être énoncés vous les expliquez très bien.
    En ce qui concerne la Chine, je me demande tout de même si la bonne santé économique est crédible… Si c’est comme le nombre de chinois victimes du virus…
    Tous mes voeux de bonne année 2021

    1. Je suis d’accord avec vous sur le fait que la Chine met en valeur ce qui est positif et cache le reste. Il y a beaucoup d’indices comme la consommation d’électricité ou des reportages sur la pauvreté rurale et l’exploitation des migrants intérieurs. Je ferai peut-être dans quelques jours un article sur ce sujet. Néanmoins les progrès sont très importants par rapport il y a 40 ans, mais ce n’est pas un miracle. Voir mon article : https://www.yvesmontenay.fr/2019/01/24/croissance-il-ny-a-pas-de-miracle-chinois/. Ce qui est étonnant ce n’est pas le chinois, mais que peu de pays en aient fait autant. Il y a toutefois le Japon, Taiwan, la Corée du Sud, Singapour et « feu » Hong Kong, tous de civilisation chinoise ou très proches … et qui sont des démocraties … et qui n’ont pas bloqué l’apport libéral, dont le capitalisme… je m’arrête là sinon je serai en train de rédiger ce prochain article.

  5. j’apprécie toujours vos commentaires et ce survol 2020 est particulièrement interessant. La Turquie est un énorme problème sans sous estimer l’Iran et ses influences. La Pologne et la Hongrie sont incorrigibles.

  6. je ne pense pas que le populisme soit une mauvaise façon de représenter la population; seule la démocratie doit etre considérée comme le bon critère; la dictature n est pas du populisme!
    très bon article ,complet autant que possible; merci

  7. Bonjour et félicitations pour la qualité de vos analyses. Un propos argumenté, nuancé et clairement exprimé. C’est un régal.

Répondre à Eliane DRACH Annuler la réponse.