Les passions contradictoires sur l’immigration

Les passions contradictoires sur l’immigration

Les premières discussions ont commencé autour d’une nouvelle loi sur l’immigration. C’est un sujet empoisonné, tellement des images contradictoires sont enracinées dans les états-majors des partis, images à mon avis largement fausses, tant à droite qu’à gauche.

Droite et gauche ?

Bien sûr, dire « droite » et « gauche » est commode, mais il ne faut pas oublier que la réalité est plus complexe : du côté des droites extrêmes, on s’inquiète pour l’identité nationale et la sécurité et du côté des gauches extrêmes, on défend « les communautés victimes de la colonisation et du racisme ». Mais il y a une gauche qui met d’abord l’accent sur la laïcité, souci partagé au centre et à droite, en même temps que les questions identitaires et sécuritaires.

Il y a aussi les libéraux, que les Français classent à droite par ignorance et qui mettent l’accent sur les individus, leurs capacités et leurs responsabilités et les employeurs qui pensent surtout au manque de candidats.

Donc que mes amis « sérieux », de droite et de gauche, ne se sentent pas stigmatisés par ce qui suit. J’emploierai ces mots par pure commodité en sachant qu’en pratique la distinction n’est nette qu’aux deux extrémités… et encore !

Par ailleurs, le mot immigration ne signifie pas la même chose pour les uns ou les autres

Immigration : parle-t-on bien de la même chose ?

Le sens du mot immigration est : « le nombre de personnes entrant chaque année en France alors qu’elle était domiciliée ailleurs auparavant ». Mais, à part des spécialistes, personne ne l’emploie dans ce sens-là.

Le sens courant est plutôt, pour une certaine droite, « des gens dont on ne veut pas », ou en termes plus polis « ceux qui menacent notre identité ». Pour une certaine gauche, le sens courant est plutôt « des minorités brimées à protéger ».

Dans les deux cas, les limites statistiques des populations concernées ne sont pas définies  : on ne pense pas aux mêmes personnes, d’où une grande confusion sur les groupes dont on parle, ainsi que sur leur importance..

Pour une grande partie de l’opinion, il s’agit de personnes au départ étrangères, ce qui exclut les Pieds-noirs et autres Français nés à l’étranger. On rajoute souvent la deuxième génération, voire les suivantes. Certains disent plus directement « les musulmans » (français ou non) ou « les noirs et les arabes », ce qui exclut par exemple les Asiatiques, mais inclut certains Français d’outre-mer.

Bref, dès que l’on creuse on s’aperçoit qu’on ne parle souvent pas de la même chose, et donc pas du même nombre de personnes concernées : suivant la définition qu’on lui donne, « l’immigration » peut ainsi regrouper 5 millions de personnes ou 15 millions, voire davantage.

Et comme les statistiques officielles partent de la définition stricte de ce terme, dont l’ordre de grandeur est de 200 000 par an, on les accuse d’être délibérément minorées « pour masquer le problème ». Une théorie du complot s’ajoute à la confusion statistique.

En conclusion, il n’y a pas de terme « neutre » je vais donc employer le terme « les autres » dans ce qui suit, pour bien rappeler à chaque fois qu’il s’agit d’un ensemble mal défini.

Pour la gauche, des minorités à protéger

Pour une certaine gauche, « l’immigration » c’est-à-dire les immigrés et leurs descendants, sont des groupes culturels, les musulmans de tel pays par exemple, dont le « séparatisme » est légitime, et qui sont soumis à un « génocide culturel » par la tradition assimilatrice de la France.

Autrement dit, pour cette gauche, l’assimilation n’est pas souhaitable, car c’est une violence culturelle qui vise à détruire une communauté. Les militants de ce multiculturalisme peuvent être sincères ou simplement opportunistes, usant de cer argument « pour casser la société capitaliste ».

Certes, l’accueil des nouveaux venus par la diaspora est dans un premier temps utile pour accueillir connaissant mal le français et nos habitudes. Mais cela devrait être une simple transition et non une occasion de créer des ghettos.

Pour l’éviter, il faut d’une part une fermeté sur le plan scolaire, et des déplacements faciles pour trouver du travail et d’autres contacts. Les métros du Grand Paris pourrait y contribuer en Île-de-France, mais, plus généralement, il faut considérer que les transports en commun ne sont pas seulement un coût mais aussi un vecteur d’intégration.

Bien entendu, cette gauche multiculturaliste est distincte de la gauche laïque.

Je suis personnellement partisan de notre tradition assimilatrice.

Et je constate l’échec du multiculturalisme au Liban où chaque communauté religieuse a ses propres lois. Le pays s’est effondré après une guerre civile féroce.… Et la société ultra capitaliste du Liban n’a pas été détruite pour autant.

Pour la droite, des indésirables

Une certaine droite aborde la question migratoire de façon « identitaire ». L’identité est certes une question importante (rappelez-vous que je suis assimilationniste), bien qu’il s’agisse d’un sentiment personnel très difficile à définir.

Ce n’est pas l’immigration qui menace l’identité française !

Le problème est que cette approche identitaire s’appuie sur des affirmations biaisées ou carrément fausses. Par exemple :

« on remplace des bac+5 par des bacs -5 » : s’il est exact qu’il y a une émigration des français bac+5 assez catastrophique, « les autres » sont loin d’être des « bac-5 » : il faut un certain niveau intellectuel et financier pour venir en France légalement ou clandestinement,

On décrit des « assistés » pesant lourdement sur les finances nationales. Il y a des querelles de chiffres à ce sujet, dont beaucoup mettent l’accent sur les charges supportées par la France, y compris le coût de l’enseignement, tandis que les plus sérieuses prennent aussi en compte les cotisations versées. Mais, à mon avis, le chiffrage en argent est secondaire par rapport au fait de contribuer largement à la production nationale, qui serait paralysée en l’absence des intéressés, que les métiers soient qualifiés (soignants) ou non. Cette contribution sera développée plus bas.

On se moque de la formule « pas d’amalgame », c’est-à-dire que, comme à gauche, on raisonne communautés, alors que pour les libéraux, considérés à tort ou à raison comme une partie de la droite, il n’y a que des individus.

On proclame : « ils ne sont pas assimilables ». Il s’agit à mon avis d’une ignorance, feinte ou non, qui confond assimilation et intégration. En deux mots, rares sont les nouveaux venus qui s’assimilent, c’est-à-dire qui deviennent semblables aux autres Français. C’est un processus qui touche les descendants, et qui est en général terminé à la troisième génération.

Immigration : ne pas confondre intégration et assimilation

Par contre l’intégration est le fait de respecter les règles du pays, le plus souvent via l’emploi. Elle se fait en général spontanément dès la première génération, mais l’assistanat peut la repousser à la deuxième génération, voir à la troisième, voire éternellement, comme c’est le cas de groupes « de souche » du nord de la France, souvent étudiés pour être chômeurs de père en fils.

Le problème n’est pas alors l’immigration, mais un assistanat mal géré.

L’actuel projet de loi comprend la possibilité d’accorder à des sans-papiers un droit de résidence s’ils exercent « un métier en tension », ce qui me semble excellent à la fois pour l’intégration des intéressés et l’économie française, et n’est d’ailleurs pas très différent des dispositifs actuels de régularisation.

Bien entendu, cela est dénoncé à droite comme un moyen de régularisation d’une immigration sauvage, qui risquerait d’aggraver le problème, et dénoncé à gauche pour fournir de la « chair à canon aux patrons » (synthèse personnelle des propos que j’ai recueillis)

On remarque que la droite et la gauche, ou du moins les parties que j’en ai visé ici, se rejoignent sur plusieurs points, et notamment celui du communautarisme : d’après eux, « les immigrés » sont structurés en communautés, auxquelles ils ne peuvent, ou il n’est pas souhaitable d’échapper, ce ne sont pas des individus. Cela pour les dénoncer à droite et pour les flatter à gauche.

Dans les deux cas, l’intention est d’abord électorale : biaiser un problème pour avoir des voix s’appelle de la démagogie.

Au contraire, dans ce qui va suivre, ces « autres » sont des individus, dont tel ou tel métier a besoin.

Pour la France, des producteurs indispensables

La pandémie a mis en valeur les métiers tenus par des « tiers », et indispensables à la vie quotidienne : on peut notamment citer les livreurs, caissières, employés de l’hôtellerie et des restaurants, soignants, de la femme de ménage au médecin…

Parallèlement, le manque de candidats est général : on ne trouve plus de volontaires pour devenir enseignant, informaticien, conducteur à la RATP etc.

On manque de bras et de cerveaux, où sont-ils ?

Beaucoup de ces métiers ne nécessitent pas une formation très longue, et les candidats, notamment d’Afrique, sont très nombreux. Par contre, les plus qualifiés sont très demandés dans le monde entier.

Nous avons la chance d’avoir une langue qui est parlée en Afrique et donc dirige vers nous des Africains, qualifiés ou non, et facilite leur intégration. Mais la compétition internationale est dure et les États-Unis aspirent aussi les francophones.

Un point assez complet de cette question est fourni par un récent article des Échos « Immigration : briser les tabous pour atteindre le plein-emploi« , que je vais résumer et citer ci-dessous :

« Le nombre d’emplois vacants s’élève aujourd’hui à 362.800 selon l’enquête trimestrielle de la Dares. C’est dans la santé et l’action sociale que le déficit de compétences est le plus élevé : 65.030 postes ne trouvent pas preneurs … Suivent les industries manufacturières (56.200 emplois manquants), le commerce et la réparation d’automobiles (48.800), l’information et la communication (39.500) puis l’hébergement et la restauration (29.100). … les emplois peu qualifiés, ou aux conditions de travail jugées difficiles (travail de nuit ou du dimanche) ou pénibles ne sont plus désirés : aide à domicile ou ménagère, agent d’entretien de locaux, serveurs, conducteurs de bus, ouvriers de l’emballage et manutentionnaires. Ces métiers en tension aujourd’hui correspondent d’ailleurs à ceux qui offriront le plus de postes d’ici 2030. »

Les ministres de l’Intérieur et du Travail ont donc proposé, le 2 novembre dernier, de créer un titre de séjour spécifique permettant de régulariser les « sans-papiers » qui seraient embauchés dans ces métiers.

Cette idée devrait être reprise dans le projet de loi « immigration » qui doit être examiné début 2023. Cela étendrait quelque peu les régularisations déjà possibles des « sans-papiers » pour pratique d’un emploi permanent ou compétences particulières.

Ce projet a déclenché un tollé à droite.

Même problème en Europe orientale, en Allemagne, au Canada…

Si l’immigration est économiquement nécessaire en France, elle l’est encore plus dans tout l’Occident, et même en Russie et en Extrême-Orient. La baisse de la fécondité depuis des décennies y est plus forte qu’en France et on y manque cruellement d’actifs.

L’accueil des Ukrainiens en Europe et en Amérique du Nord s’est fait à bras ouverts. Les employeurs polonais, tchèques et hongrois emploient immédiatement les Ukrainiennes sans leur demander de commencer par apprendre la langue, tellement le manque de main-d’œuvre est aigu.

Remarquons que dans les trois premiers pays, la langue parlée est relativement voisine de l’ukrainien, même si les alphabets sont différents, et qu’il s’agit de « voisins » européens.

Remarquons également qu’il s’agit de pays théoriquement opposés à l’immigration pour des raisons identitaires. Mais la réalité l’a emporté, et au-delà de l’accueil des Ukrainiens, les patrons vont chercher de la main d’œuvre dans le monde entier, d’autant que leur propre main-d’œuvre émigre pour travailler en Allemagne (nous sommes dans l’espace Schengen) où les salaires sont très supérieurs. L’Italie est dans le même cas.

En Allemagne, justement, la pénurie est massive, malgré cet apport d’Européens de l’est et du sud, succédant à l’arrivée de centaines de milliers de Syriens en 2015, à l’arrivée des Russes d’origine allemande après la chute du mur et de celle de 3,5 millions de Turcs, descendants compris, dont 1,6 millions ont gardé la nationalité de leur pays de départ.

Et, malgré la montée d’un parti anti-immigration, l’Allemagne rêve d’être le Canada, autre pays à faible fécondité mais qui a une politique volontariste d’immigration maximum et tous azimuts, malgré les réticences du Québec, qui voudrait se concentrer sur l’immigration francophone.

Cette pénurie de main-d’œuvre découle largement de la forte baisse de la fécondité dans les pays plus ou moins développés (Occident, Chine…).

Comment la démographie bouleverse le monde

L’existence même de certains pays est en danger, ce qui devrait faire réfléchir « les identitaires » : il faut que le renfort humain arrive pendant qu’il y a encore suffisamment de population« de souche » pour l’encadrer et l’assimiler.

Et les chômeurs ?

Une objection répandue est celle du chômage : « pourquoi l’immigration, alors qu’il y a des chômeurs ? ».

D’une part le chômage est bas un peu partout, y compris en France, d’autre part et surtout une partie des chômeurs refuse les offres d’emploi.

Les raisons sont multiples : certains ne sont pas physiquement aptes (station debout difficile dans la restauration) ou ne sont pas mobiles par exemple du fait de l’emploi de leur conjoint. Ou tout simplement parce que le travail proposé ne leur convient pas : « je ne veux pas m’occuper des vieux en EHPAD » (j’ai adouci une expression plus crue).

D’où le nouveau projet de loi sur l’assurance chômage en préparation disant que l’on ne peut plus bénéficier des allocations chômage si l’on refuse plusieurs CDI dans les métiers voisins de l’ancien.

Le cas des musulmans

Pour la droite, les musulmans sont inassimilables, pour la gauche, ils sont des victimes du colonialisme et de la discrimination. Dans les deux cas, il s’agit d’un amalgame très abusif.

La droite oublie pour commencer il n’y a pas de « gène » de l’islam : ce n’est pas parce que l’on vient d’un pays musulman que l’on est forcément musulman (c’est même de moins en moins vrai), et il y a une probabilité importante pour des descendants ne soient plus musulmans.

Et ceux qui restent musulmans sont extrêmement variés : cela va du sympathisant djihadiste au vaguement déiste, en passant par les traditionalistes ou les militants par exemple des frères musulmans etc. De plus il y a des différences géographiques : l’islam confrérique du Sénégal est extrêmement différent de l’islam des étudiants passés par l’université islamique de Riyad en Arabie.

Nous avons tous des voisins, des collègues, des clients, des fournisseurs originaires de pays musulmans, mais qui, soit ne sont plus croyants, soit le sont d’une manière qui ne perturbe personne.

Par contre dans tel ou tel endroit sensible, ce ne sera pas le cas, quoique les témoignages insistent sur le fait qu’il suffit d’un petit nombre de voyous (pas tous musulmans d’ailleurs) pour perturber un lieu où la majorité est pacifique, ce qui nous renvoie à la question sécuritaire exposée plus bas.

On retrouve la fausse opposition droite-gauche : la droite évoque les musulmans comme un bloc hostile, rétrograde et inassimilable… la gauche évoque des victimes venant de pays anciennement colonisés, en général par la France, à qui nous devrions quelque chose de ce fait. Je dis « une fausse opposition » car dans les deux cas, c’est nier leur existence en tant qu’individus.

Ma conclusion

Droite et gauche se rejoignent sur le communautarisme. Or c’est une prison pour les intéressés : « les autres » sont des individus et non des communautés à traiter globalement. Certes le communautarisme et le séparatisme existent, mais ce sont des adversaires à mon point de vue.

En tant que démographe, je constate que « le grand remplacement » au rythme actuel est non seulement très lointain mais surtout suppose qu’il n’y ait aucune assimilation, ce qui est contraire à l’analyse statistique et à l’observation quotidienne. Je suis par ailleurs soucieux de l’avenir des retraités qui auront besoin de soignants.

Je tiens à l’unité nationale et à l’assimilation linguistique et sociale, ce qui comprend la laïcité, éventuellement le pluriculturalisme (connaître la culture de l’autre) mais non le multiculturalisme, à savoir la légalisation de cultures différentes, qui enchaine chacun à une communauté.

Il est certain que l’immigration est un problème important, tant positivement, du fait du besoin de main-d’œuvre et de financement des retraites, que négativement, par des difficultés très réelles qu’elle entraîne, dont la pression croissante des fondamentalistes musulmans sur les enseignants.

Mais ces difficultés, c’est à nous de les résoudre puisqu’elles ont lieu en France.

Je suis pour le respect du droit et estime donc que, pour ce qui concerne l’ordre public, la sécurité et l’assistanat, une grande sévérité est indispensable y compris pour la tranquillité des autres immigrés.

La qualité du système scolaire est également notre problème, et concerne d’ailleurs l’ensemble de la population. Je suis moins inquiet concernant des entreprises, car l’intérêt réciproque est que tout se passe bien.

Il n’y a pas un monstre qui s’appelle « immigration ». Il y a des individus, les meilleurs et les pires, islamistes dogmatiques, trafiquants violents, caissières consciencieuses, soignants dévoués, ingénieurs compétents. Sans ces derniers, le pays s’effondrerait. Quant aux premiers faut leur appliquer la loi, et davantage de rigueur est nécessaire.

Yves Montenay

67 commentaires sur “Les passions contradictoires sur l’immigration”

  1. « l’intégration est le fait de respecter les règles du pays, le plus souvent via l’emploi ». Il n’est pas sûr que l’emploi accomplisse cette mission de manière automatique (voir l’exemple, entre autres, de ce chauffeur de bus qui a imposé le coran à ses passagers, ou de ces bistrots interdits aux femmes). La France, et l’Europe aussi, est bien confrontée à un refus d’intégration de la part de certains immigrés récents ou de la part d’enfants d’immigrés. Certains travaillent leurs cultures d’origine dans (et contre, parfois) les cultures d’accueil. Ils sont certainement minoritaires: mais est-ce que cela est rassurant ? Il existe des minorités « agissantes » qui s’imposent à la majorité, contre elle donc (et pas seulement dans le cas de l’immigration. Les Zadistes, par exemple). Vous avez raison: la France a besoin d’immigration, et la France doit aussi faire respecter ses lois (pour qu’on arrête de confondre immigration et insécurité. Il y a donc 2 choses à faire. Mais cela est bien gentil sur le papier (théoriquement): comment fait-on réellement (pratiquement) surtout ? On accepte toute immigration (ou une immigration choisie) d’abord, ou on fait respecter les lois d’abord ? Idéalement: on fait les 2 en même temps, mais est-ce possible en France ? Pour l’instant, je ne le crois pas: l’exemple du bateau « Ocean Viking » nous le prouve: on n’a pas été capable de faire respecter la loi. Donc cette évènement a nui totalement à l’idée (et à l’image surtout) d’une immigration bien gérée. Et comme, en +, en face de notre Justice et Police débordées ou impuissantes, on a des groupes (actifs) décidés à refuser (sinon détruire) les repères culturels occidentaux, l’accueil bienveillant (et utilitaire) se trouve sérieusement compromis (sinon impossible). Quand on est dans un pays où des « Intellectuels » (pas forcément intelligents) font la promotion de la « désobéissance civile’ comment veut on que des Immigrés comprennent tout de suite (même s’ils le souhaitent) qu’ils sont dans l’obligation de respecter les lois françaises (donc de s’intégrer) ? Ceux qui ont fui les services d’immigration en sortant du « Ocean Viking » connaissaient apparemment bien le concept de « désobéissance civile’, ou l’existence d’une « France Insoumise » qui les défendrait….

    1. Je suis d’accord, sur toutes ces difficultés, mais c’est à nous de faire face, puisque le besoin est là. Il l’est encore davantage dans les autres pays européens, ce qui retombera sur nous.

      Tout est dans le mot « certains » : ce n’est pas parce que X est mauvais qu’Il faut nuire à Y en ne le laissant pas entrer ou en le discriminant.

      Malheureusement, je ne pense pas qu’une administration puisse choisir des immigrants. Elle se bornera à appliquer des règles. Pour choisir, il faut une relation personnelle, par exemple celle d’un employeur avec futur employé (en tant qu’ancien employeur je sais que ce n’est pas parfait, mais ce serait néanmoins un progrès.).. Je vous renvoie à ce sujet qui est mentionné dans mon nouvel article.

  2. Le point qui n’est pas évoqué concerne le partage implicite du capital commun d’un pays avec les personnes accueillies. Le capital commun c’est ce qui a été accumulé par les générations passées et qui fait qu’à compétences égales, une personne produit et gagne plus dans un pays par rapport à un autre. Les envahisseurs cherchent à bénéficier de ce capital commun, bien plus élevé que dans leur pays.

    Une solution radicale non administrative pour gérer l’immigration serait de confier un et un seul droit d’accueillir un « étranger » à chaque citoyen actif . . Cet étranger n’aurait pas ce coupon, même s’il devient citoyen actif. Il est probable qu’un marché émergerait Les Français pourrait alors gérer leur part de capital commun. Quelqu’un qui n’est pas parrainé par un citoyen ne pourrait pas rester en France. Les grandes ames auraient la possibilité de faire un cadeau à une personne qu’on leur présente.
    si nos impôts n’étaient pas aussi élevés, j’aurais tendance à prévoir une imposition plusélevée pendant un certain temps. Comme en suisse, devenir citoyen devrait être validé par les habitants du quartier ou de la commune…

  3. En fait il y a une perception et une analyse intellectuelles et une pervert une analyse vécue sur le terrain. Désolé M. Montenay mais si votre analyse est entendable elle n’est pas le reflet de la réalité.

    1. Cet article exposant plusieurs opinions sur l’immigration, je ne sais pas ce que vous visez. Pouvez-vous m’en dire plus SVP ?

  4. Curieuse perception de considérer que la « gauche »- qui n’en doutez pas est plurielle- serait arc-boutée contre l’assimilation pour cause de repentir colonialiste. C’est partiellement et même peut-être totalement faux.
    En revanche, militer pour l’acceptation des règles, valeurs et principes de notre République et notamment par la laïcité c’est lutter contre le communautarisme aujourd’hui grandissant et nous menant vers une structure de société anglo-saxone.

    1. Je suis en gros d’accord, voir au début de l’article, la pluralité des opinions, notamment à gauche. Pour simplifier disons que le pôle laïque est plutôt assimilationniste et que l’autre pôle (plus ou moins woke, « postcoloniale » ou autre…) ne l’est pas.

  5. Bien sûr, vous avez raison quand vous dîtes: « ce n’est pas parce que X est mauvais qu’Il faut nuire à Y »
    Mais c’est bien là qu’est le problème, en fait: la France ne fait rien depuis des décennies pour que le « X », qui serait « mauvais » (grosso modo: un X opposé à toute intégration, à toute assimilation, voire à toute acceptation des lois de la République française), même s’il ne vaut que 1% de l’immigration, soit sanctionné pour son attitude ou ses actes illégaux (refus d’agir de la France par peur de certaines associations, par peur d’être taxée de raciste, par électoralisme communautariste, etc). C’est malheureusement ces X minoritaires qui nuisent aux Y majoritaires, du fait même de la démagogie de certains mouvements politiques, de certains politiciens, ou prétendus « humanitaires ». Les X, par exemple commerçants d’origine étrangère et de confession musulmane, qui refusent de servir les femmes dans leurs bistrots, nuisent aux Y qui essaient de vivre comme les autres Français…! Mais qui ose porter plainte, qui ose faire appliquer le droit ? Quand ces X deviendront des millions sans aucune contrainte à respecter la loi, ils tiendront la rue (même s’il y a 1000 Y immigrés et républicains !) et la France sera dépassée par le communautarisme et le séparatisme. On ne peut donc pas être serein sur cet aspect de l’immigration. Cet aspect des choses vaut pour tout le monde: si on laisse des Français Lambda refuser la loi, même en nombre limité, on est bien conscient que ça va dégénérer: alors pourquoi fait-on différemment dès qu’il s’agit de personnes immigrées ou d’origine immigrée ?

  6. On est d’accord: « il n’y a aucune raison de faire différemment ».
    Or, c’est pourtant ce qui se passe (pour une minorité, certes) mais c’est ce qui pollue le débat sur l’immigration, malheureusement…et si ça continue, on peut se retrouver avec une ambiance française semblable à celle du Royaume Uni (réclamant, à terme contre l’UE, une gestion plus « nationale » de l’immigration)

  7. Bonjour,
    Je reviens tardivement sur votre article de Décembre 2022, car je viens de voir l’étude de Michele Tribalat qui confirme au niveau de l’Europe ce que vous avez signalé pour la France, à vrai dire il n’y a pas de fait de contestation sur le déclin de la population européenne, comme il a pu y en avoir sur le réchauffement climatique, le phénomène étant plus à même de faire une étude statistique serrée alors que l’étude du changement climatique repose sur le suivi d’une multitude de phénomènes.
    Mais contrairement à vous, me semble t-il Michèle Tribalat s’inquiète davantage que vous -même d’une perte d’identité. Pour ma part, je vous rejoins assez pour ce que j’ai pu en voir lors de mon parcours professionnel dans le secteur bancaire où effectivement des collègues issus de la diversité bien intégrés professionnellement mais cela représente à la louche entre 5 et 10% des effectifs peut-être un peu plus maintenant.
    Par contre au niveau mondial et peut-être contrairement , il me semble que le pic de population à,franchir à la fin de ce siècle risque d’être compliqué.

    https://micheletribalat.fr/439890846/projections-eurostat-europop2023

    1. J’ai lu le texte de Michèle Tribalat, pas de problème c’est du travail sérieux, et la population européenne va diminuer et vieillir, surtout si il n’y a pas d’immigration.
      Il y aura donc immigration, suffisamment ou pas. Là où je diffère de Michèle Tribalat, c’est qu’elle suppose que les caractéristiques culturelles des migrants, notamment l’islam, se transmettent d’une génération à l’autre.
      La question de l’identité est qualitative, et se prête mal à une analyse scientifique. Toutefois, plus encore que vous, je pense que l’assimilation sur trois générations est le phénomène majoritaire, bien au-delà des 5 à 10 % que vous signalez.
      Mais majoritaire ne signifie pas général, et il y aura toujours une frange de population militante ou délinquante. Il me paraît toutefois évident qu’on peut pas condamner une majorité d’individus (immigrés et descendants), par ailleurs indispensables, parce qu’une minorité se conduit mal. C’est un problème d’ordre public, désagréable, mais très secondaire par rapport aux problèmes démographiques et donc économiques en cours.

  8.  » l’assimilation sur trois générations est le phénomène majoritaire ». Est-ce une loi sociologique, qui serait valable pour l’avenir ? C’est absolument invérifiable. Ce que vous affirmez correspond à une réalité historique constatée (et plutôt ciblée sur la France): cette réalité est en partie liée au modèle d’intégration (ou d’assimilation) français qui a marché pendant longtemps (centralisme français, grosso modo). Mais il est en déroute en ce moment : les revendications communautaristes sont sans limites aujourd’hui, et elles vont mettre à mal le modèle traditionnel français (et votre optimisme, au passage).
    Je rappelle 2 simples faits (A et B) aujourd’hui qui illustrent l’incapacité récente de la France à intégrer (et à assimiler).
    A) Des militantes certainement encouragées par les « Frères Musulmans » vont porter devant la justice leur revendication religieuse (« la question de l’identité est qualitative » dites vous) du voile lors des matchs de foot entre clubs. Il ne faut se faire aucune illusion: cette revendication sera satisfaite, à terme, parce que la France a abandonné la défense d’un modèle ou profit qualitatif du respect des « identités ». Le sport sera inondé de revendications religieuses ou ethniques, parce que ces revendication sont jugées « qualitatives », donc intouchables, en France, sur le plan juridique (vide juridique, surtout) et sur le plan moral (ou idéologique même). Sans changement de cadre institutionnel, votre constat de l’assimilation sur 3 générations ne marchera plus: les tribus, ou les croyants, refuseront l’assimilation (maintenant) parce que leurs revendications qualitatives sont incontestables (peu importe que ces communautés soient minoritaires, cette histoire de minorité ne tient plus la route).
    B) Une communauté de gens dits « Du voyage », a obtenu (il y a quelques décennies) le droit d’avoir des terrains à sa disposition lors de ses déplacements. Quel citoyen français a un tel droit aujourd’hui ? L’État français a mis le doigt dans un engrenage dont on peut voir aujourd’hui les ravages: les terrains accordés sont jugés maintenant trop petits, pas assez confortables, loin des commerces et des stades, etc. C’est sans fin. Ils sont minoritaires, ils sortent même leurs cartes d’identité française, mais ils ne sont plus assimilables. Ils envahissent des terrains privés ou publics, avec des armes et des tronçonneuses, accompagnés par la police qui les protège pour éviter un trouble à l’ordre public, donc pour protéger leur identité « qualitative », donc pour valider leur refus d’assimilation (quel cambrioleur, d’ailleurs, aujourd’hui est accompagné par la police ?)…. Si jamais une association de citoyens français d’origine asiatique revendiquait le droit d’avoir des terrains à sa disposition dans toute la France au motif que leurs cultures asiatiques seraient « nomades » et mériteraient donc respect et satisfaction, il est fort probable que cela serait accepté (l’UE se chargerait d’obliger la France à accepter cette revendication). On peut d’ailleurs imaginer qu’une association de touristes européens, se réclamant de culture ou de religion voyageuse ou nomade, obtiendrait de tels terrains de la part de l’UE…
    Un phénomène est majoritaire s’il est nécessaire, inéluctable, voire obligatoire. Aujourd’hui, en France et en UE, il n’y a plus aucune raison pour que l’assimilation se fasse en 3 générations, ou même en 10 (sauf changement de cadre institutionnel en France, et en UE nécessairement)

    1. Nous tournons en rond. Vous me parlez du groupes particuliers, il y en aura toujours. Il n’empêche que si vous regardez autour de vous et faites un sondage grossier, vous verrez que les comptables, les informaticiens, les ouvriers du bâtiment, les vendeuses de supermarché… donc une grande majorité, n’ont pas la religion ni la langue de leur grand-père. Autrement dit il y a un effet d’optique : si vous cherchez des non-assimilés, vous en trouverez, mais ça ne veut pas dire que les autres le sont également.
      De plus, dans la troisième génération, il y a souvent des grand-pères ou des grand-mères d’origine ou de religions différentes

  9. Oui, je vous comprends: le constat que vous faîtes (et que je partage) est le fruit d’une assimilation (ou d’une simple intégration) qui était en marche il y a encore 30 ans (avec un modèle culturel assez unique, autant par les moyens d’information, que par les idéologies dominantes, ou l’intervention sans complexe de l’État).
    Depuis, sont passés: la promotion du multiculturalisme, les revendications identitaires, les dispositions juridiques quasi ethniques, le laxisme de l’État, l’UE, la Honte de Soi française, et récemment la conquête culturelle des Frères Musulmans.
    Ce qui a marché, ne marchera plus, car le contexte a changé: si vous êtes un immigré en France aujourd’hui, il ne vous est plus obligatoire, ni nécessaire, de vous assimiler: votre identité d’origine est valorisée, les ONG vous aident à rester vous même (parfois à haïr le pays d’accueil) et l’État français (soumis à l’UE) ne vous imposera plus rien (l’exemple des migrants dits « mineurs isolés », débarqués de l’Ocean Viking en France, puis laissés dans la nature immédiatement, est emblématique de la situation actuelle). Et je ne reviens pas sur mes exemples développés déjà.
    Bref: la France d’aujourd’hui n’est plus la France des années 60 ou 70: le mécanisme qui marchait alors est grippé (il n’y a plus d’huile dans le moteur).

    1. Tout ce que vous dites existe effectivement, et il faut y être très attentif. Cela dit, ça passe à côté de la vie quotidienne de la majorité, du travail et du mariage en dehors de la communauté. Je vous rejoins sur la critique du multiculturalisme à la libanaise et de se forme atténuée en Grande-Bretagne, mais je pense que les militants multiculturalisme ne peuvent pas grand-chose contre le temps qui passe et notamment la disparition des grands-parents. C’est bien sûr une vision de démographe . Rien ne change dans l’immédiat, tout change à long terme et notamment la religion qui ne se transmet pas génétiquement.

      1. Je ne partage pas votre vision de la démographie, sur ce point là (culturel, pour faire simple). On ne peut pas confondre la reproduction humaine (biologique, en fait) et la reproduction culturelle.Ce n’est pas parce que le  » temps qui passe  » ou  » la disparition des grands parents « sont des réalités biologiques que, pour autant, les habitudes culturelles (ou les attachement culturels) passent avec. Cela dépend du contexte.
        Et le contexte des année 2020 n’est pas celui des années 1960.
        Aujourd’hui le contexte idéologique et juridique (en France, voire en UE) est majoritairement acquis au multiculturalisme et au déni de toute forme d’affirmation des identités nationales ( je ne rentre pas dans les ambiguïtés de l’expression « identité nationale »). Une personne étrangère (même occidentale) qui s’installe en France aujourd’hui baigne dans un environnement français (je dis bien « français ») qui l’incite à rester ce qu’elle est (« étrangère », culturellement parlant). Donc dans 3 générations, ceux qui arrivent maintenant sont presque incités à transmettre l’intégralité de leur culture à leurs descendants: votre « tout change à long terme » ne marche plus pour la France. Il y a des pays, dans le monde, qui défendent ( par des méthodes contestables, peut-être) leurs identités nationales et qui poussent les arrivants à se fondre dans la masse, et dans des structures juridiques nationales incitatives.
        Exemple supplémentaire (à mes précédents exemple) : ça fait plus de 3 générations que, rue de Ménilmontant à Paris, des bistrots sont interdits aux femmes. Rien ne change à long terme, là. Les choses empirent: ça s’étend: dans des rues proches du Mirail à Toulouse, dans des rues proches de la Mosson à Montpellier, et dans des rues proches de la Devèze à Béziers).

        Quant à votre affirmation:  » la religion qui ne se transmet pas génétiquement  » (la religion en soi n’étant pas mon propos. Je ne pense pas à ça, dans mes commentaires), oui, en effet, la religion n’est pas un phénomène biologique, mais un phénomène culturel: et justement, si l’environnement culturel (et juridique) de la France permet (voire…incite) à la reproduction culturelle d’une religion, alors elle se reproduira inéluctablement. Ce fut le cas du Christianisme, d’ailleurs. Et le même scénario est en route pour l’Islam: le voile islamique (pour ne pas dire « islamiste ») est de plus en plus revendiqué dans l’espace public, et cette revendication est soutenue par l’UE et par l’État français. Rien en change à long terme, là. Au contraire: ça s’étend. Mais je suis moins inquiet de l’expansion d’une religion que de celle des communautarismes de toutes sortes qui vont rendre la vie sociale moins conforme au triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité ».

  10. Je reconnais à Yves Fontanay cette volonté de décrire la réalité telle qu’elle est, et non comme on aimerait quelle soit. Tout en sachant que la réalité est complexe, il se réfère aux mesures et aux statistiques, et il a raison de procéder ainsi.
    Mais non, pour certains il y aura toujours un problème. Comme si nous n’en avions pas déjà suffisamment. Le problème c’est déjà cette difficulté à se défaire des idées reçues, surtout de celles qui nous sont confortables. C’est juste une affaire de biologie, comme le reste, mais passons. Et parlons plutôt de ces gens à problème, ceux qui nous empêchent d’avancer, qui nous font tourner en rond… en attendant.
    Là encore tout est dans le mot « certains ». Ceux-là, par exemple… nous parleront des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Juste pour nous « démontrer », par exemple, que les cheminots sont des fainéants, trop bien payés, qui partent trop tôt en retraite, et qui en plus se permettent de prendre le pays en « otage » et j’en passe. Bref, des indésirables voire des parasites que nous devrions faire disparaître.
    On sait très bien pourquoi l’Autre dérange, c’est juste parce qu’il n’est pas comme Moi. Et Moi je veux juste qu’il soit comme Moi. Parce que je le veau bien. Pour ça je veux qu’il s’assimile. Je veux le dissoudre dans MON environnement confortable, je veux l’intégrer quitte à le désintégrer, bref je veux pouvoir le con fondre. Par exemple Moi je suis blanc, plutôt beige, je veux donc que le Noir soit beige. En plus c’est possible, il le peut s’il le veut, alors je veux qu’il le fasse ! Ce n’est quand même pas à Moi de me faire Noir, si ? Et puis si j’avais été vert, ou rouge, ou jaune (gilet), ou n’importe quoi d’autre c’eût été exactement pareil.
    C’est toujours pareil quand on parle des Autres. Les Autres sont des minorités « agissantes » qui s’imposent à la majorité, contre elle donc (sic). Et surtout contre Moi ! Moi le centre du monde, Moi qui travaille, Moi qui paie des impôts, Moi qui fait bien sûr partie de la majorité des bien-pensants, de celles et ceux qui respectent les règles, qui obéissent sagement et qui défendent l’Ordre Établi et le Système. Pas comme ces insoumis (pas forcément intelligents) et ces Zadistes, par exemple (sic). Ou alors, pour « certains »… pas comme cette poignée de nantis qui dirigent la planète, à sa perte. Choisis ton camp camarade !

  11. Il m’a été impossible de lire votre article jusqu’au bout tant votre ton lénifiant et niant les évidences les plus massives est insupportable.

    Vos considérations papelardes sur le ton « tout va très bien madame la marquise » font penser à ces menteurs professionels pseudo-scientifiques comme cet Hervé Le Bras qui refuse de voir qu’il est né dans un pays gallo-romain parfaitement homogène ethniquement, dont le mix ethnique n’avait bougé que de manière infinitésimale depuis environ le 9ème 10ème siècle, si ce n’est par quelques apports italiens, belges et polonais, c’est à dire ethniquement identique au fond de la population, et qu’aujourdhui il vit dans un magma violent et criminogène multi-ethnique qui se trouve quelque part entre l’Algérie coloniale, le Brésil ou l’Indonésie et qui pèse d’un poids écrasant sur les finances de la nation car cela coûte uniquement et cela ne rapporte rien, contrairement aux mensonges gouvernementaux.

    L’expression grand remplacement n’est peut-être pas très heureuse mais au moins elle rend compte de la réalité objective empiriquement constatée.

    Ceci n’est pas le fruit du hasard. ll y a depuis un demi siècle des politiques publiques qui sont inspirées par des insensés qui haïssent la France et le peuple français et veulent à tout prix l’éradiquer et le réduire à l’état d’une minorité opprimée sur la terre de ses ancêtres. L’expression génocide du peuple français serait la plus appropriée pour décrire ces politiques.

    Il n’en a pas toujours été ainsi. Renseignez vous et vous apprendrez qu’il fut un temps pèas si lointain ou la france avait un  »ministère de la population » conscient des ses responsabilités et de ses devoirs envers le peuple français. ll n’était pas question alors de transformer la métropole en une nouvelle Algérie avec les haines raciales qui déchiraient ce pays et qu’on a importées par la suite. La politique d’immigration était définie par de grands démographes comme Louis Chevalier qui avait théorisé une immigration choisie en provenance autant que possible de pays d’Europe du nord.

    On n’aurait jamais dû dévier d’une ligne de cette politique prudente et lucide et aujourd’hui la France ne serait pas en détresse comme elle l’est.

    Dans votre article vous affectez un langage modéré et pondéré pour masquer la réalité. Sous des airs raisonnables, vous êtes donc complice d’une politique criminelle qui fait qu’il y a aujourd’hui en France non pas un peuple mais deux et même plusieurs et que ces peuples comme l’a dit Gérard Collomb ancien maire de Lyon, ancien ministre, pas un facho, ne vivent plus côte à côte, mais bien face à face et ils s’affrontent dans la violence. Le sang a déjà coulé plusieurs fois et il coulera à flot de plus en plus à l’avenir. Revenez donc sur le terrain du réel, et cessez de nous bourrer le mou comme tous ces professionels de l’antiracisme antifrançais.

    1. J’ai pour principe d’accepter tous les commentaires, même excessifs. Je laisse mes lecteurs apprécier.
      Voir mes articles sur « l’immigration », mot qui ne veut rien dire, car il mélange les médecins du Sud dont nous avons besoin et des voyoux de toutes origines.

      1. Désolé mais si mon commentaire paraît excessif à certains c’est qu’ils sont aveugles aux réalités et adhérent à ce discours multiculturaliste qui revient à nier le droit à l’existence des peuples européens.

        Que peut-on opposer à ce constat?

        L’immigration n’est pas un mot qui ne veut rien dire. Ça signifie importation dans une nation donnée d’éléments étrangers. Cela peut-être utile et bénéfique si on importe des individus et des familles, pas des peuples entiers, et si ces individus et familles sont compatibles ethniquement et culturelle ment avec le peuple qui accueille.

        Nous n’avons aucun besoin de médecins des pays du sud. Au contraire nous en privons de manière coupable et sans scrupules les peuples dont ces médecins sont issus. Par là nous empêchons les peuples du sud de se soigner et aggravons donc les problèmes de développement du sud, causant ainsi une pression migratoire supplémentaire à laquelle les gouvernants européens n’ont pas le courage de s’opposer ce qui met en danger la survie biologique du peuple auquel monsieur Montenay appartient même s’il est indifférent à la pérennité de son propre peuple.

        Seuls les peuples du sud ont besoin des médecins dont nous parle monsieur Montenay. Nous n’avons pas le droit de les leur arracher.

        M. Montenay peut-il nous donner une seule raison valable pour laquelle la France n’aurait pas été capable depuis 50 ans de former suffisamment de médecins français de naissance ? Non évidemment.

        1. Tout le monde sait que si il n’y a pas assez de médecins en France, c’est à cause du numerus clausus qui est resté en vigueur jusqu’à tout récemment. Mais le savoir ne change pas le résultat, qui est le manque de médecins

          Par ailleurs, concernant les médecins des autres pays, c’est eux qui choisissent librement de partir pour des raisons de salaire, de conditions de travail, de contexte politique, etc. Et sinus ne prenons pas ces médecins, ils iront dans d’autres pays.

          je connais bien Madagascar qui a perdu presque tous ses médecins au bénéfice de la région parisienne à cause de la révolution gauchiste d’il y a quelques dizaines d’années. J’en ai longuement parlé à un médecin local qui est resté parce que sa femme a un poste important. Il a préféré être guide que de continuer à exercer.

  12. –  » L’expression grand remplacement n’est peut-être pas très heureuse mais au moins elle rend compte de la réalité objective empiriquement constatée. » (Julien Maître 13 septembre 2023 à 3:13)

    Désolé moi aussi si mes commentaires paraissent parfois excessifs, cette fois je tiens juste à dire deux mots au sujet de ce fameux « grand remplacement ». On sait très bien d’où vient cette expression, cette théorie, qui avant d’être une réalité objective n’est seulement qu’un mythe.
    Par contre les grands remplacements (des populations autochtones) opérés aux Etats-Unis, au Canada et ailleurs, ceux-là font bien partie de la réalité. Et là aussi il y avait immigration.

    1. Il y a actuellement un « petit remplacement ». Beaucoup de Français, immigrés et beaucoup d’immigrants arrivent . C’est difficile à chiffrer, mais si on suppose 500 000 personnes par an, il faudrait au moins 50 ans pour avoir un remplacement notable. Et encore en supposant que 100 % des descendants d’immigrés seraient hostiles à la population locale, ce qui n’est bien sûr pas le cas.

    2. Vous ne vivez manifestement pas dans les quartiers où l’expression « Grand Remplacement » a un sens, pour les habitants locaux. Ce qui en soi, bien sûr, ne veut pas dire que c’est une catastrophe: mais c’est quand même une source évidente de tensions culturelles (même entre migrants) qui peut dégénérer si l’environnement social ou politique d’accueil ne pousse pas à l’harmonie (et au souci du bien commun, voire au respect des lois républicaines). Clichy Sous Bois a changé de populations, le quartier Belleville ou le 13ème arrondissement de Paris ont changé de populations, durant ces dernières décennies: nier cela serait de la mauvaise foi.
      L’évocation de l’Amérique comme terre de « Grand Remplacement » (réel, en effet) m’échappe un peu dans la démonstration : elle sert à prouver quoi ?
      Je rappelle qu’il s’est passé quand même quelques siècles entre l’arrivée des Européens et le constat d’une Amérique dont la population a été manifestement remplacée. Donc, comparer ce phénomène avec ce qui se passe en Europe aujourd’hui (depuis peu, 40 ans environ) est anachronique. Attendons 2 siècles, au moins, pour voir…Quant à la notion de « populations autochtones », elle pose plus de problèmes qu’elle en résout, du moins pour l’Amérique. Le peuplement de l’Amérique s’est fait par plusieurs vagues d’invasions qui ont chacune submergé (sinon éliminé) les « Autochtones » précédents. Peu d’endroits sur terre ont échappé à ce processus: mais constater cela, ne permet nullement de sous-estimer les drames et les tragédies que les remplacements (grands ou petits) de populations génèrent et ont généré dans le passé. Fermer les yeux sur ces remplacements qui tous été conflictuels et mortels ( guerres, razzias, occupations, viols, etc) aggravent les problèmes. Si on veut pacifier les phénomènes migratoires et les rendre acceptables, il vaudra mieux (si on doit être chrétien…) se référer aux sermons humanistes mais réalistes du Pape Benoît 16, plutôt qu’aux militantisme (à peine naïf) du Pape sud-américain François…

  13. – « L’évocation de l’Amérique comme terre de « Grand Remplacement » […] elle sert à prouver quoi ? » (BINH 23 septembre 2023 à 11:04)

    Juste à rappeler ce que j’ai dit précédemment. Cette expression, cette théorie, popularisée par l’écrivain Renaud Camus dans les années 2000, est basée sur le fait qu’il existe un complot. (« un plan de substitution de la population, notamment en Europe, préparée et coordonnée par les élites, de migrants extra-européens ») . Ce qui évidemment n’est pas vrai.
    Quant à François, le pape, on raconte même qu’il serait d’extrême-gauche. Je reconnais que ce n’est pas facile de s’y retrouver, avec toutes ces niouzes et autres fake niouzes.

  14. Les complotistes manipulent certes, mais accuser de complotisme frise vite (aussi) la manipulation.
    Renaud Camus a caricaturé ou exagéré ou manipulé, certes (ou complotisé…).
    Mais les remplacements de populations sont des réalités sociales et historiques, partout, à petite comme à grande échelle: le dire, le constater, ce n’est pas du complotisme. Par contre le nier, c’est de l’obscurantisme, de la cécité, etc…ou du militantisme. Le Clichy Sous Bois que j’ai connu n’a plus la même population qu’aujourd’hui, idem pour le Ménilmontant (ou Belleville) parisien chanté par Yves Montant ou Mouloudji ! C’est factuel, depuis Homo Sapiens submergeant Neandertal d’ailleurs. Ensuite, constat fait, on en tire les conclusions qu’on veut (si on en tire), surtout si on veut bien faire l’effort empathique (et démocratique) d’écouter les témoignages de gens qui vivent ces (réels) remplacements de populations. Un sociologue Noir américain, Thomas Sowell, avait déjà analysé (dans les années 60) la confrontation (conflit) qui existait (aux USA) entre les différentes populations immigrées issus des mêmes pays étrangers (italiens, africains, etc), dans son livre « L’Amérique des Ethnies ». En tant que scientifique, il ne niait absolument pas les remplacements de populations, au contraire même il les valorisait en se focalisant dessus, pour mieux comprendre les conflits (par exemple, entre Italiens) et les résoudre (nier ces remplacements aurait empêché la compréhension des tensions entre les « ethnies », et interdit toute découverte de solutions). On ferait bien en France, aujourd’hui en 2023, d’adopter la méthode de Thomas Sowell….

    1. Je ne comprends pas bien votre commentaire. Comme je l’ai dit plusieurs fois « l’immigration, ça n’existe pas », je veux dire que les immigrants sont trop variés pour être représentés par un seul mot. D’autant qu’il y a des biais, volontaires ou non, consistant à additionner un médecin, un informaticien, un voyou, un trafiquant de drogue, des descendants de mariages mixtes (« il y a X millions de personnes ayant au moins un grand-père immigré ») pour arriver à un total qui fasse peur. Au rythme actuel, le remplacement est d’environ 500 000 personnes par an entre les départs de Français et des immigrants extrêmement variés, donc ne faisant pas de bloc (voir les relations entre Asiatiques et Maghrébins), c’est-à-dire qu’il faudrait un siècle pour inverser la majorité. Pendant ce temps là il y aura eu beaucoup d’évènements imprévisibles aujourd’hui améliorant ou empirant la situation, et notamment l’assimilation de troisième génération (je simplifie). 98 % des Américains descendent d’immigrants extrêmement variés, et même si il y a (partiellement) une « Amérique des ethnies », ça n’a pas empêché ce pays d’être puissant et prospère

      1. Comme je l’ai par ailleurs signalé, le « Grand Remplacement » ne fait pas partie de mon vocabulaire. Mais le « remplacement », oui, parce qu’il traduit bien certaines réalités bien circonscrites. Constater ce fait n’induit aucun commentaire particulier: l’Amérique des Ethnies, est une réalité, c’est sur cette réalité que Thomas Sowell a travaillé (sans doute très motivé par le sujet…), pour comprendre et (surtout) résoudre les problèmes, reconnus et constatés par lui (étape mentale nécessaire). Personnellement, je serai tenté de dire que cette Amérique des Ethnies a bien réussi (mais je un peu partisan, ici, en toute honnêteté…). En tout cas, c’est une erreur méthodologique, surtout chez les « Partisans » (de ceci ou cela), que de refuser un mot en croyant que les manipulations magiques sur les mots suffisent à éliminer (aussi) les problèmes. On voit ça en permanence avec les idéologies (ou les religions). L’Amérique des Ethnies a posé (et pose encore) des problèmes: si on refuse d’utiliser ce mot (Ethnies, ou…remplacement, ou contacts, ou confits, ou « insécurité culturelle », ETC) alors on nie les problèmes et on s’enfonce inévitablement dedans (sans les résoudre). Quant à la richesse (« prospérité ») des USA , ou sa « puissance », je ne suis pas sûr qu’elles tiennent à la seule existence d’Ethnies sur ce sol. Et je ne suis pas sûr que les USA soient si prospères que ça (en terme d’IDH, concept ONUsien, je crois qu’ils sont mal placés), et je suis pas sûr qu’ils soient si puissants que ça (voir Vietnam, Afghanistan, Irak…). La Chine, aujourd’hui, me semble beaucoup plus puissante. Laquelle Chine a résolu les conflits ethniques internes en éliminant les mots qui fâchent (Ethnie, Remplacement, etc. En faisant comme si ces mots ne traduisaient aucune réalité), pour ensuite (bien sûr) éliminer les gens différents, directement. La Logique du refus de certains mots, c’est aussi une Logique du refus des gens que ces mots incarnent.

        1. Je suis sceptique sur la Chine (voir mes articles), ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle, car le président pourrait fuir les problèmes en attaquant Taiwan. Quant aux États-Unis, ils sont très imparfaits, mais comme c’est une démocratie avec liberté d’opinion et d’expression tous leurs défauts (comme les nôtres) sont largement diffusés. Ça n’empêche pas le résultat global, bien meilleur que celui de la Chine, si on regarde autre chose que la bourgeoisie de Shanghai

  15. Si certains ne reconnaissent plus leur Clichy Sous Bois, ou leur Ménilmontant d’antan… d’autres ne reconnaissent pas non plus tel quartier, bouleversé par la gentrification. Ou tel village, désormais majoritairement peuplé de néoruraux. Nostalgie, quand tu nous tiens !
    S’il existe en effet une «migration de remplacement», un concept qui a une définition bien précise, utilisé essentiellement par les démographes, là encore il sert à dire n’importe quoi.
    Si l’immigration, ça n’existe pas… pour plus de clarté je pense qu’il serait peut-être bon, de dire aussi que le remplacement ça n’existe pas non plus. À commencer par ce Grand, qu’on en finisse une bonne fois pour toutes avec cette fable ! Ce que les «remplationnistes» (appelons-les comme ça) ne veulent pas comprendre, c’est ce que dit Yves Montenay. À savoir qu’il faudrait un siècle, et encore… pour que se réalise leur fantasme.

    1. Vous êtes obsédé par Renaud Camus, comme d’autres sont obsédés par les LePen, ou les Nazis etc…Cet étalon mental (digne d’un « Point Godwin ») permet de rejeter (ou ignorer) tout ce qui diffère de votre obsession (fascination) négative (et de « le mettre dans même sac »). La preuve, c’est que vous parlez de « nostalgie » (terme psycho flou et un tantinet…méprisant) quand il est question de fait social (scientifique, démographique en l’occurrence). Clichy Sous Bois est bel et bien un exemple de remplacement (« local » : je précise, pour vous éviter une éruption de boutons) récent (40 ans environ) de populations et (DONC) de cultures. Nier ça, c’est vraiment de la cécité. Je sais de quoi je parle, puisque j’ai vécu à Clichy Sous bois en tant que « Remplaceur », ce que j’ai refait plus tard à Paris 13ème. Quant au « Grand Remplacement » de Camus, ce n’est pas mon sujet (je ne vous parle pas, pour vous disqualifier, de racisme par exemple, en essayant subrepticement de vous associer à ce mot infamant, avec un hors-sujet). Le « Grand Remplacement » n’existe pas en France, mais il a existé « petit » (un « remplacement local ») à Clichy Sous Bois, et un minimum de respect s’impose pour les gens (et leurs plaintes ou leurs revendications) qui habitent dans cette banlieue (et qui sont confronté aux conflits culturels permanents et quotidiens entre communautés). Quant à votre référence à la gentrification ou au néoruraux de nos villages (je vis dans un petit village aujourd’hui, donc je vois…) , elle prouve bien que vous ne vivez pas à Clichy Sous Bois (entre autres, évidemment. Je parle de ce que je connais) et que vous ne connaissez pas les tensions culturelles qui s’y déroulent, en les comparant (ou en les associant) à ce qui se passe dans les petits villages envahi par des Parisiens ou autres Citadins friqués. Ces 2 phénomènes sociaux n’ont strictement rien d’équivalent ! Au passage, ne croyez surtout pas que la gentrification passe comme une lettre à la poste chez les villageois: le rachat de maisons sans calcul par les Bourgeois (qui ne sont jamais là, d’ailleurs) crée de sacrés problèmes de logement pour les Locaux. Tensions, là aussi. Comme à Barcelone, grand « village ». Le problème du peuplement (de sa modalité, de son contenu, etc ) est bel et bien un vrai problème, et l’utilisation du mot « remplacement » correspond à une réalité vécue. A vous de vous faire plaisir, ou de vous faire peur, en vous fixant sur le qualificatif « Grand »: chacun ses loisirs.

  16. Merci pour votre ténacité à expliciter ce que vous avez vécu des deux cotés. Les élites françaises ne gèrent. pas comment s’organisent les « petites gens » . Laisser trainer librement autant de gens sans papier ni presque rien, et donc aux abois et en chasse de quoi survivre , dans les rues est un scandale. Laisser les immigrants de force et de ténacité se concentrer dans des villes ou quartiers et expulser de fait les petites gens après les avoir , en plus de leurs pb de vie décente, martyrisés soit involontairement (choc des cultures), soit très volontairement est un scandale de 50 ans . lire Christian JELEN ….

    1. Je constate comme vous qu’il y a des gens tout à fait désagréables. Mais à côté il y a une large majorité que vous voyez travailler autour de vous : caissières , nounous, employés de banque, soignant, cadres et entrepreneurs. Sans eux notre niveau de vie serait beaucoup plus bas et nous ferions la queue des jours et des semaines pour obtenir une prestation.

      C’est pourquoi je répète que désigner tous ces gens là du même mot : « immigration » est une erreur qui nous empêche de voir clair

        1. Il n’y a pas que des « mauvais ». Je vois du ravissantes gazelles bronzées au bras de « de souches » de tous âges :)

          Cela va de pair avec l’amélioration de la scolarisation des intéressées. Fini l’époque où tous les notables africains se mariaient avec leurs camarades « hexagonales » d’études en France, faute de candidates nationales de leur niveau, quitte a se faire engueuler par le chef du village : « tu méprises tes sœurs »

          Il n’y a pas que la politique et l’économie dans la vie :)

          1. L’ambiguïté de la langue ? vous semblez avoir entendu que tous les immigrants sont « mauvais ». Les « mauvais » sont très minoritaires mais ,re Ch. JELEN , totalement « incompris » par les autorités françaises de toute nature et depuis 50 ans, mal gérés. Au détriment de l’image des « immigrés-immigrants » .

          2. Oui, il ya beaucoup de « bons » immigrants, le problème ce sont ceux qui transposent les comportements qui ne valorisent que la force et nient la valeur des « lois » . Pour ces allogènes le jeu normal est de tester les autres pouvoirs et de se délimiter un territoire où l’on est le caïd. Cette tournure d’esprit est incompréhensible pour la plupart des autorités légales en France. Tous les jours ces caîds testent leurs réactions et réagissent violemment quand on essaye de leur appliquer nos lois. nos autorités ont besoin d’aller faire des stages au Maghreb :-) .

  17. Eh ben, on voit là combien l’immigration suscite les passions. Comme des tas d’autres sujets me direz-vous. Comme la chasse par exemple, ou encore le loup et l’ours. Là aussi bonjour les passions, contradictoires. Et là, vu que je ne vis pas à Clichy Sous Bois, je suis bien placé pour en causer. D’abord ils feront moins les malins, les bobos écolos parisiens, quand le loup aura repris ses quartiers dans les bois autour de Paris ! Quant à l’ours, des Pyrénées, je ne sais pas si vous le savez, mais il n’existe plus. Le dernier, de pure souche… pyrénéenne… était une femelle, qui s’appelait Cannelle. Elle a été tuée en 2004 par un mauvais chasseur. On peut toujours l’admirer, naturalisée, au Muséum de Toulouse. Toutefois, si vous venez dans MES Pyrénées… vous pourrez peut-être encore croiser un ours. Sachez que celui-là est un immigré, ou alors un rejeton d’immigré, qu’il vient des pays de l’Est. Un étranger quoi, qui a remplacé l’autochtone. Aujourd’hui un ours DANS les Pyrénées, ce n’est plus un ours DES Pyrénées. C’en est un autre. Et ma foi, personnellement ça me va très bien comme ça.

  18. Pourquoi cette question, moulin, vous connaissez d’ailleurs la réponse. Non, ma petite histoire d’ours, qui peut-être amuse certains, c’était juste pour parler un peu des remplaçants. Ou des «Remplaceurs» si vous préférez. Des «Autres» quoi. Personnellement ils ne me dérangent pas, les ours, ils pourraient être dix fois plus nombreux. Comme les loups d’ailleurs. Et pas du tout parce que je ne vis pas à Clichy Sous Bois, et qu’alors je ne risquerais pas d’en croiser des masses, eh oui mieux vaut les éviter eux aussi, mais tout simplement parce que je ne suis pas berger. Et c’est toujours pareil, toujours la même histoire ! Chacun ne s’occupe et se préoccupe que de ses petits ou de ses gros (grands) problèmes. Sans forcément voir où est LE problème.
    Les ours, les loups, les «Autres»… oui, mais pas chez MOI ! Qu’ON les mette chez les autres !

  19. 1) Le mot « Grand Remplacement » peut s’avérer pertinent. Il est valable pour parler de l’histoire du continent Nord-Américain par exemple (ou Africain, ou Asiatique). Il est encore pertinent pour qualifier certains évènements démographiques (et culturels, donc) en cours (sous nos yeux) : les Chinois au Tibet ou en Mongolie, par exemple, ou les Russes à Marioupol, ou les Azéris dans le Haut Karabakh.

    2) Le déni de tout problème lié aux immigrations (et donc à celui des conflits culturels locaux qu’ils engendrent), nous rappelle que le Diable se cache souvent dans les détails (comme la naïveté peut mener aux pires tragédies, les intentions paver les chemins de l’enfer, ou la démagogie cacher de sombres calculs). Un exemple : les capitalistes, ou les militants politiques, qui se glorifient d’attirer en France les élites de pays pauvres, au nom de l’Humanitaire (ou de l’Humanisme, ou du Progrès), pratiquent un colonialisme moderne dont la méthode est exactement la même que celle des colonialistes de Gauche guidée par Jules Ferry, au 19ème siècle : profiter d’une main d’œuvre pas chère au motif d’intentions généreuses et éducatrices. Le natif de Douala (ou l’enfant de Pointe Noire) que je suis, constate ce fait établi par les observateurs locaux : l’Afrique est pillée de ses cerveaux. Les défenseurs de ce néocolonialisme ne portent clairement pas les étiquettes politiques, ou morales, qui leurs conviendraient…

    3) Le procès méprisant en « nostalgie », pour l’inquiétude liée au changement de populations (et donc de cultures, le vrai problème, et non celui des « races » ou des épidermes) dans le quartier Ménilmontant est-il une approbation de l’interdiction (en cours) des femmes dans certains bistrots ? Est-il contre (la nostalgie de) l’égalité entre les sexes ? Doit-on comprendre ce procès comme un soutien au sexisme, et au racisme ?

    4) La confiance en l’assimilation (ou l’intégration) des immigrés dans les pays d’accueil occidentaux, en 3 ou 4 générations, date de réalités sociales et internationales complètement dépassées en 2023. Il n’y a d’ailleurs aucune loi démographique sur ce sujet. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, un migrant rêvait d’intégrer un nouveau pays et de s’y fondre (même avec son bagage culturel, enrichissant). Aujourd’hui, mondialisation libérale oblige, les Etats-Nations de l’UE (par ex) sont poussés à disparaître, et les migrants modernes cherchent d’abord à se servir d’elle pour y imposer leurs codes culturels d’origine, armés d’un vieux discours anticolonialiste (fourni, tout prêt, par les dictatures qui les jettent à la mer) pour réclamer leur dû. L’envie de se fondre dans les nouveaux pays a disparu. Dans 3 ou 4 générations, les migrants du 21ème siècle auront reproduit leurs pays d’origine sur leurs nouveaux sols européens (sauf si l’UE ne réagit pas pour faire de l’immigration un enrichissement réciproque, donc conditionnel, comme cela se fait dans d’autres pays du monde).

    1. Je réponds point par point, sommairement pour ne pas être trop long
      1) ce sont plutôt des épurations ethniques ou des génocides
      2) c’est vrai, mais chacun défend ses intérêts et la responsabilité de l’exode incombe aux pays de départ (je l’ai constaté très directement à Madagascar, voir mes articles)
      3) il faut maintenir l’ordre public dans l’intérêt du tous. Les féministes devraient agir, filmer et porter plainte
      4) c’est une affirmation gratuite, revenez dans 100 ans pour vérifier ; ça dépendra beaucoup des programmes de l’éducation nationale et de sa qualité

  20. Je crois qu’on se comprend.
    1) Les « remplacements » de populations existent bel et bien (violement ou pas, massivement ou pas, grands ou petits)
    2) La responsabilité des pays (ou Etats) qui expulsent leurs migrants est une réalité, ignorée des militants occidentaux (se prenant pour des humanistes) qui encouragent cette émigration et ce pillage de l’Afrique (entre autres continents en développement).
    3) L’interdiction des femmes dans certains bistrots du quartier Ménilmontant de Paris n’est pas combattue par la France (son Etat). Il y a donc bien, dans cette affaire, un abandon officiel, face à un « remplacement » de culture (et non de « races », évidemment). Ce n’est pas aux victimes de régler ce problème. C’est à la Nation, qui (par exemple, et heureusement) n’attend pas la plainte des enfants victimes pour combattre la pédophilie. Quant aux prétendues « féministes » actuelles, beaucoup sélectionnent leur indignation et leur contestation: quand les agresseurs (ou les inégalitaristes, ou racistes) sont musulmans ou islamistes, ils sont excusés. Donc, ils continuent.
    4) S’il faut attendre 100 ans pour réagir, la Politique ou les Sciences Humaines et Sociales (Droit, Economie, Sciences Po, Psychologie, Histoire, etc) ne servent plus à rien. Donc, je suis d’accord avec ça : « ça dépendra beaucoup des programmes de l’éducation nationale et de sa qualité ». C’est exactement ce que je dis en 4 (« SAUF SI… »)

    1. Juste quelques remarques
      – je ne comprends pas le 2). Pouvez-vous expliciter ?
      – pour le 4) : de toute façon, je ne pense pas qu’elles servent à grand chose, sauf peut-être l’histoire, mais seulement pour une minorité : voir sur mon site mon voyage au Laos

  21. 2) Quand MSF recueillait les Boat People dans le Pacifique, elle accusait en même temps les gouvernements (communistes) de la région: vietnamien, cambodgien, chinois, etc. Et MSF avait raison, car ces migrants étaient aussi des expulsés. Aujourd’hui changement de politiques humanitaires: les ONG de secours ont été infiltrés par des militants se prétendant « de gauche » ou « humanistes » (voire…gentils), mais luttant DE FAIT pour des gouvernements totalitaires qui expulsent leurs citoyens (soit contestataires, soit trop chers à garder sur place), afin de les faire prendre en charge par les pays occidentaux (tout en réclamant de l’argent à ces pays au nom du développement local, dont ces dictatures se moquent complètement). Sans jamais accuser ces Etats expulseurs. Sans doute pour des raisons cachés. L’exemple emblématique de cette collusion entre certaines ONG et certaines dictatures (collusion pas généralisée, certes, mais bien mémorisée par quelques dictateurs) c’est ce bateau qui est allé recueillir des « naufragés » dans les eaux territoriales d’un pays d’Afrique: bien affrété, migrants bien rangés, eaux nationales bien ouvertes. Bref: une organisation quasi étatique pour se débarrasser de gens qui dérangent.
    Là-dessus, vous mettez le discours positif de certains entrepreneurs européens qui se frottent les mains à la perspective d’une main d’œuvre bon marché (et un outil formidable de pression à la baisse locale des salaires). Une sorte de pillage, non pas des ressources naturelles mais des ressources humaines, du Sud. Un esclavage new-look, un néocolonialisme moderne, étiqueté « humaniste ».
    On est donc dans la même mécanique mensongère des colonisateurs qui allaient (hier, au 19ème siècle ou avant) occuper des territoires en se réclamant de l’humaniste Jules Ferry ou de l’amour du Christ, et qui vont aujourd’hui (21ème siècle) chercher de la chair à usine ou à Open-space au nom de la générosité universelle.
    D’où mon point 2: « La responsabilité des pays (ou Etats) qui expulsent leurs migrants est une réalité, ignorée des militants occidentaux ».

    1. « Chair à usine » ? Des gens qui contribue à la production nationale, donc au niveau de vie de tous et qui sont payés infiniment plus que chez eux ? Les employés subsahariens du Crédit Lyonnais que je croise n’ont pas vraiment l’air malheureux

  22. Infiniment mieux payés que chez eux : c’est incontestable. C’est pour ça qu’ils viennent, d’ailleurs. Mais ce n’est pas mon sujet : les politiques colonialistes ne se sont jamais fondées sur des projets malfaisants (au contraire même : les intentions affichées par les colonialistes ont toujours été bienveillantes).

    1) La colonisation à l’ancienne, sur place, a eu des aspects « positifs » (salaires, droits, avantages sociaux, etc. Mais…limités au regard des colons !), il n’empêche que c’était quand même une colonisation (perte d’indépendance politique des territoires soumis).
    2) La colonisation « à distance », ou néocolonialisme d’importation (des populations et des cerveaux) pour faire tourner nos entreprises, en Europe, a aussi des aspects « positifs »: salaires, Sécu, hôpitaux, etc. Il n’empêche que les pays d’émigration sont vidés de leurs talents (ce sont pas les populations pauvres et illettrées qui arrivent en Europe), pour se retrouver dans une position politique de dépendance par rapport aux pays dotés de cerveaux et d’usine qui tournent. Situation de dépendance qui les rendent fragiles face à tous les investisseurs (et en particulier, face aux nouveaux: Chine, Russie, etc). C’est un néocolonialisme, factuellement parlant : il paie bien chez nous, oui, mais pas sur place ( comment paient les Chinois et les Russes ?)

    1. 1) l’histoire est variable d’un pays à l’autre. Pour sortir de l’éternelle comparaison Algérie/Maroc, il y a eu d’un côté une guerre très dure des Anglais contre les Zoulous, qui a abouti à la colonisation de ces derniers, et au contraire des Français demandés comme protecteurs au Cambodge ou à Tombouctou
      2) je suis heureux de voir que quelqu’un constate que « ce ne sont pas les populations pauvres et illettrées qui arrivent en Europe », car on entend en général le contraire. Mais que faire ? Si on les empêche de venir, ils iront ailleurs, car si ils cherchent à partir, c’est que leur pays ne leur convient pas, et pas forcément pour des questions de salaire

  23. Comme je le disais le 30 septembre 2023 à 3:24, on voit bien là combien l’immigration suscite les passions. Et des passions en effet bien contradictoires. Ainsi cette accusation de (je cite) collusion entre certaines ONG et certaines dictatures. Une grave accusation, qui me fait penser à MLP accusant la Cimade d’organiser «la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores» à Mayotte. Accusation qui, la semaine dernière, lui a valu d’être condamnée à 500 € d’amende (avec sursis) pour diffamation. Contradictoire également, cette drôle de position envers le colonialisme et le néocolonialisme. Je suis toutefois heureux de voir que quelqu’un constate que le néocolonialisme, même affublé «d’importation» et/ou de «moderne», est toujours d’actualité. Bref, bon courage pour vous y retrouver.

  24. « Mais que faire ? » dîtes vous.
    D’abord constater, avec Michel Rocard, que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, c’est une évidence que l’on peut constater même chez les militants de base des ONG d’aide aux migrants: combien accueillent des migrants chez eux ? La 21ème puissance du monde (en PIB par habitant) pourra t-elle se permettre de laisser sa porte grande ouverte longtemps, pour un accueil de moins en moins confortable ? Quels sont les pays pauvres qui accueillent, sans broncher de surcroît, les migrants ?
    Ensuite, garder à l’esprit que l’idéologie de l’immigration en France (ou en Occident) est largement manipulée par les dictatures du Sud qui confortent leur domination en déportant leurs bouches à nourrir (surtout si elles sont critiques) : ce faisant, les « immigrationnistes » sont parfois complices, objectivement, de ces expulsions et ces dictatures.
    Enfin, aider au développement du Sud tout en ouvrant les yeux sur ce qui est fait des coopérations ou des investissements: quand cette aide aux populations locales est détournée par les oligarques bourgeois ou militaires locaux, elle contribue à chasser les populations de chez elles. Attention donc à la pitié « dangereuse  » (Zweig) sinon criminelle. Cibler (si on le fait….) les vrais responsables de la pauvreté et de l’oppression des personnes qui fuient leurs pays, au lieu de subir les méfaits de ces tortionnaires au risque de les encourager, ce serait déjà un début de solution…

    Quant au caractère passionnel de la question « immigration », en France par exemple, il serait largement atténué si les pouvoirs publics et si les associations luttaient contre les actes illégaux et criminels de certaines populations d’origine étrangère qui refusent les lois françaises (on éviterait ainsi les amalgames et les passions rapides) : les « Territoires perdus de la République  » sont une réalité, les personnes visées par des OQTF aussi, etc. Les victimes immédiates de ces actes sont d’abord les immigrés eux-mêmes, qui réclament plus de flics, de lois et de juges. Les manifestations sexistes, et donc racistes, de certains bistrots rue de Ménilmontant à Paris par exemple, existent depuis des décennies, mais elles ne sont pas punies au motif qu’elles sont produites par des personnes à ne pas stigmatiser: voilà pourquoi la passion s’installe…! Si les Mac Do refusaient de servir les Femmes, ou les Noirs, ou les Homosexuels, etc…je vous laisse imaginer les réactions….légitimes.
    Autre aspect du caractère passionnel de nos prétendus « intellectuels » prétendus « de gauche » français à l’égard de tout ce qui touche les Etrangers (chez nous ou ailleurs): le journal « Libération », fondé ( à l’origine) par Sartre pour libérer les esprits critiques, titrait récemment que les excisions des femmes en Afrique avaient augmenté à cause du réchauffement climatique. Donc : pas à cause des hommes africains ou du patriarcat africain. Magnifique. Voilà, entre autres, une mécanique passionnelle sur les présumés innocents et les présumés coupables (de certains actes) qui n’aident pas à comprendre (et donc à résoudre) les problèmes…

    1. Merci pour tout ça .

      Mais un point de désaccord : pour l’instant, nous n’accueillons pas toute la misère du monde, mais plutôt des travailleurs ou des étudiants ou du regroupement familial avec quelqu’un gagnant sa vie. Il y a certes des profiteurs, mais ce n’est pas le cas de la majorité qui a hâte de payer ses dettes
      Toute la misère du monde, ce serait des dizaines de millions de personnes par an, même si nous partagions avec l’Allemagne, l’Angleterre, les États-Unis. Pour l’instant, ils accueillent comme nous
      un petit nombre de centaines de milliers par an. À chacun de voir si c’est trop, mais pour l’instant on manque toujours de main-d’œuvre.

      1. « À chacun de voir si c’est trop, mais pour l’instant on manque toujours de main-d’œuvre. »
        1) C’est trop à certains endroits (les « Territoires perdus de la République), non pas à cause des « races » (posture des racistes ou des racialistes) mais à cause du contact conflictuel des cultures qui n’est pas géré par la République: cas typique de toutes les rues (« de Ménilmontant ») de France où des bistrots sexistes (et donc racistes ) existent. Entre autres exemples…A vouloir évacuer une réalité humaine et sociale analysée par tous les Ethnologues du monde (la rencontre des cultures, voire l' »Ethnogenèse », bien étudiée par l’Ethnologue André Marcel D’Ans) on finit pas créer des problèmes.
        2) On manque de main d’œuvre : réduire l’Immigré à sa main d’œuvre, c’est tout autant participer à la passion sur l’immigration que de réduire l’immigré à sa couleur de peau.

        1. Je recommence ma réponse au 2) qui semble avoir disparu. Je ne réduit pas immigrés à une main-d’œuvre, je mets en garde ceux qui veulent arrêter l’immigration : ils ne pourront plus se faire soigner, les vieux crèveront dans des EPHAD, les légumes n’arriveront plus au marché et la construction de bâtiments et d’infrastructures va prendre des années de retard.
          Indépendamment de la question de main-d’œuvre, c’est signer la disparition de nombreux pays, dont la France … plus lentement que les autres, car la situation y est moins mauvaise.
          Pour finir sur une note plus légère, je constate la multiplication dans mon quartier des couples femme noire–homme blanc, que j’attribue aux progrès scolaires des filles … Qui réussissent beaucoup mieux que leurs frères.

  25. « Quels sont les pays pauvres qui accueillent, sans broncher de surcroît, les migrants ? » dîtes vous… plus haut. Bizarre cette question ! Les chiffres sont pourtant là, régulièrement rapportés par le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
    Pas très loin de «chez nous», fin 2022, l’île de Chypre était le pays qui hébergeait le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile, avec un ratio de 727 pour 10.000 habitants.
    528 réfugiés pour 10.000 habitants au Monténégro. 450 pour 10.000 en Turquie, qui en nombre absolu reste le premier pays d’accueil au monde avec plus de 3,5 millions de réfugiés.
    Et en France c’est 101… toujours pour 10.000 habitants. Et certains trouvent que c’est trop.
    Reste à voir si la France est un pays pauvre. Plus ou moins pauvre que qui ? Et en quoi ?

    1. Merci pour ces renseignements. On pourrait également citer de nombreux Etats africains, qui accueillent de nombreux voisins. Par exemple le Tchad qui accueille les réfugiés du Darfour, ou l’Afrique du Sud, qui accueille les migrants économiques de la moitié de l’Afrique.

    2. Oui, et alors ? Tous ces pays cités « accueillent, sans broncher de surcroît, les migrants » ? Je crois avoir entendu la Tunisie, l’Algérie ou le Maroc se plaindre de ce phénomène. Y compris..la Turquie !
      Si ce phénomène international était si bien vécu, le HCR n’aurait aucune raison d’exister !
      Il faut croire que c’est quand même un vrai problème…
      Vous voulez nous dire que Peu (en France, pour ce qui nous concerne) c’est Bien comparé aux autres ?
      Avec ce type de raisonnement comptable et statistique (un peu élitiste, quand même, pour qui ne vit pas dans les ghettos d’immigration), on doit se satisfaire de tout : finalement, pourquoi évoquer les féminicides (une centaine par an, je crois) ? C’est Peanut sur le plan comptable, comparé au nombre de femmes (et comparé aux féminicides à l’Etranger)
      Et pourquoi évoquer le racisme, etc ?
      Bref: circulez, y a rien à voir.

      1. Je vais être bref, car le commentaire ne m’a pas adressé. Oui, tous les pays sont xénophobes, oui, l’immigration pose de vrais problèmes, comme les gangs d’immigrés aux États-Unis à toutes les étapes de leur histoire. Mais c’est ça ou disparaître, comme ce qui va arriver au Japon et à la Corée, et plus tard à la Chine. Voir mes autres réponses

        1. Pour rajouter quelques mots à ce que dit Yves Montenay.
          1) Autre exemple, la Malaisie, qui accueille la misère du Bangladesh, de Birmanie ou d’Indonésie : 34,5 millions d’habitants. 3,3 millions (estimation) de travailleurs migrants, dont plus de 2 millions avec un statut légal.
          2) Oui tous les pays sont xénophobes (et pas seulement xénophobes). Seulement ils le sont plus ou moins. En Malaisie, justement (et pays musulman de surcroît), cohabitent des gens d’origines diverses, qui parlent des langues différentes, et qui ont des religions différentes (islam, bouddhisme, hindouisme, christianisme). Si ce pays a connu (et connaît) des tensions entre différentes ethnies, les causes sont d’abord des questions de justice sociale, et non pas des histoires de religions. Ce pays s’est construit sur des valeurs de respect et de tolérance, seulement rien n’est jamais acquis, en Malaisie aussi la tolérance (notamment religieuse) vacille. Sauf que personne (ni les meilleurs sophistes ni les pires fanatiques) ne peut détruire l’idée de cette cohabitation pacifique. Tout simplement parce que les Malais la vivent, ou l’ont vécu, qu’elle est dans leur tête, et que le respect et la tolérance sont ancrés dans leur culture. Pour moi il en est de même de beaucoup de choses, bonnes ou mauvaises, la tolérance, comme la xénophobie, le racisme etc.

  26. Pour que l’on ne puisse pas détruire « l’idée » d’une « cohabitation pacifique », ou encourager la xénophobie, encore faut-il qu’il y ait des politiques qui imposent des règles communes minimales (républicaines…ou pas, d’ailleurs !) à tous les habitants d’un même territoire, en Occident comme ailleurs. Le vrai problème est là, et non dans des déclarations d’intentions affichées généreuses, humanistes, « De Gauche », humanitaires, gentilles, pacifiques, etc.
    C’est bien dans cette hypocrisie que se faufilent les passions sur l’immigration: les faux problèmes.
    Le prétendu argument pseudo ou archéo « marxiste » consistant à qualifier tous les conflits communautaristes de « problème d’inégalité sociale » a de quoi soulever Marx de sa tombe (lui qui accordait une grande importance déterminante, aussi, aux variables culturelles). On pourra toujours offrir des salaires de footballeurs aux habitants de Clichy Sous Bois, ils ne resteront pas dans cet univers local où la loi républicaine n’est pas appliquée : seuls ceux qui n’y ont jamais vécu peuvent se contenter de discours creux du type « on s’aimera tous avec de bons salaires ». Le conflit irlandais n’est pas qu’un conflit social (comme tous les conflits liés au nationalisme), comme les tensions en Corse, comme les bistrots interdits aux femmes (ou les féminicides) en France, ou comme la chasse aux Musulmans en Birmanie. Certains responsables d’Al Qaïda ou du Hamas sont bourrés de pognon, et les pilotes qui ont détruit les Tours Jumelles n’étaient pas des prolétaires. Bref: les conflits culturels sont des réalités incontournables, ici comme ailleurs. Les ignorer c’est ajouter aux passions et aux malheurs (comme tout ce qui relève du « mal nommer les choses »). Et le meilleur moyen de lutter contre le racisme (que je connais bien) c’est d’acter courageusement ces conflits culturels et de lutter contre eux: ce faisant, on diminuera sérieusement les passions autour de l’immigration. C’est d’ailleurs ce qui est fait (on aime, ou on n’aime pas) dans beaucoup de pays d’Asie (on fait respecter la loi nationale…à sa façon)
    Dernier point sur cette passion sur l’immigration : Didier Leschi (Office Français sur l’immigration) nous a rappelé récemment, très judicieusement, cette vieille évidence « Une fraction du patronat utilise une forte proportion d’immigrés pour faire pression à la baisse sur les salaires ». Ce qui rejoint mon sentiment que la promotion de l’immigration tient souvent d’un néocolonialisme (non avoué, ou non reconnu) pillant les ressources humaines de territoires abandonnés aux dictateurs et à la misère, permettant de surcroît de sous payer les immigrés qu’on attire (double opération gagnante). C’est du « colonialisme à distance »: le colonialisme « en présentiel », lui, avait un « avantage » (aspects « positifs » du colonialisme d’antan): il offrait du boulot et des salaires (certes…mais moindres que ceux des colons. Comme le fait le « colonialisme à distance ») met il pouvait quand même permettre un développement du territoire occupé. Bilan mitigé mais colonialiste quand même. Aujourd’hui, le bilan est sordide (sur le plan international): on pille un lieu et on pille les gens. Pas mitigé du tout. Aucun aspect « positif », on ne développe même plus les territoires pillés. La seule satisfaction qui demeure, c’est la situation de l’immigré lui même (l’individu) : un boulot (quand il en a…). Mais…c’était déjà comme ça avec la bonne vieille colonisation.

    1. Premier point : comme tout le monde vous assimilez immigration à « mauvaises personnes ». Il y en a bien sûr et trop, mais la grande masse travaille autour de vous et vous rend des services indispensables. Donc arrêtons de dire « les problèmes posés par l’immigration » et disons plutôt « les problèmes posés par les islamistes » (ou d’autres)

      Et dire « le patronat cherche à faire baisser les salaires », c’est encore du bon vieux marxisme. Le patronat, ça n’existe pas, il n’y a que des employeurs, qui ont un problème précis : trouver une personne pour… L’évolution nationale des salaires n’est pas leur problème !

  27. 1) Je ne vois pas d’où vous déduisez que je confonds immigration et « mauvaise personne » ! Je ne risque pas de penser ça, vu que…..
    Je dis et redis: tout contact culturel est « problématique » (rien à voir avec les islamistes). Et si ce contact n’est pas préparé par un environnement (réglementaire, entre autres) sur un même territoire, permettant l’harmonie et la paix entre les cultures d’origine, alors les tensions et les passions s’installeront durablement. Au plus grand désagrément des immigrés eux-mêmes. Mon exemple, réel, que vous évacuez en permanence (les bistrots interdits aux femmes) illustrent ce phénomène social, et le laxisme du politique en France sur ce sujet. Mais il suffit de vivre dans les « Territoires Perdus de la République » pour comprendre ce que je dis.
    2) Vous jouez sur les mots: les employeurs décident en fonction d’un système juridique qui permet ceci ou cela (dans l’activité économique, entre autres). Dialectique compliquée, mais réelle. Ceci dit, alors on va dire les choses autrement: les employeurs (privés ou publics) cherchent des personnes à payer au lance-pierre. L’évolution nationale des salaires n’est pas leur problème (évidement) mais c’est celui des sociologues, des politique et des citoyens (quand même !). Et dans le constat fait à l’échelle « nationale’ (voire « internationale »), il y a des faits catalogués ensuite dans les agrégats (il n’est pas sûr que les femmes fassent leurs emplettes en tant que femmes, mais les sociologues ont bien le droit de pister un possible « achat féminin ». Simple exemple). Il y a donc bien, je pense, un acte « patronal » (on peut changer de mot), d’autant que les entrepreneurs ont, eux aussi, leurs syndicats. Ils se reconnaissent et s’entraident et se font (eux aussi) aider par l’Etat en tant que tels (entrepreneurs agrégés dans une catégorie comptable). Dans les cultures maraîchères de ma région, on voit tous les étés une foule de migrants (payés au Black) qui surgit en douce (le soir) pour bosser discrètement en évitant de se faire remarquer: et tous les entrepreneurs du secteur font pareil: il y a donc bien une « gestuelle » patronale (ou « entrepreneuriale ») commune, à cette époque là (un acte social), quasiment autorisé par l’Etat (tous le monde le sait) , comme l’interdiction raciste faite aux femmes d’entrer dans certains bistrots français est (de fait) permis par l’Etat. Et le fait de payer au lance-pierre des immigrés en France, même s’il est accepté par les travailleurs concernés, n’en fait pas moins une stratégie néocoloniale de pillage d’un facteur de production pris au « Sud ». Et dans cette analyse, je ne fais pas de l’entrepreneur une « mauvaise personne » ! Mais, de fait, la promotion (avouée par les entrepreneurs) de l’immigration relève bel et bien d’une stratégie néocoloniale qui n’a aucun rapport avec la méchanceté de qui que ce soit.

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