L’Arabie tourne mal !
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Le conflit israélo-palestinien s’est immiscé dans la campagne électorale française, dans laquelle il fait apparaître un clivage de plus. C’est dans ce contexte que j’ai assisté le 24 juin à une conférence instructive de Denis Charbit que je vais vous résumer ci-après.
Les communautés musulmanes que nous connaissons le mieux sont aujourd’hui divisées entre vision passéiste de l’islam et modernité : de l’Iran à la diaspora européenne, en passant par le Maghreb et le Moyen-Orient, voyons comment nos voisins musulmans éclatent en une mosaïque de croyances, de pratiques et d’identités qui s’opposent entre elles.
Depuis l’attentat du 7 octobre en Israël et les représailles qui ont suivi, l’écart entre les perceptions de chaque camp est plus grand que jamais. Pourquoi cette haine millénaire ?
La Tunisie est un pays que je connais depuis 70 ans. J’avais un oncle qui s’y était installé au début des années 1930. J’y suis revenu souvent depuis, et chaque voyage a renforcé mon idée d’un pays ouvert, tolérant, largement francophone…
J’ai récemment été invité à intervenir dans le cadre d’une rencontre-débat « Francophonie, l’avenir prometteur » organisée par le Club Demeter, écosystème du secteur agricole et agro-alimentaire tourné vers les réflexions de long-terme, les enjeux mondiaux et les dynamiques intersectorielles.
Les événements géopolitiques conduisent la plupart des observateurs à conclure à un déclin de l’Occident. Mon avis est beaucoup plus nuancé.