Le monde musulman selon Yves Montenay en 10 questions posées par François Vuillerme, animateur du blog Les Sherpas.
1) Bonjour Mr Montenay, ravi de vous avoir pour cette première chronique géopolitique qui sera dédiée aux relations nord-sud et plus particulièrement au monde musulman. Premièrement, pouvez-vous préciser quels sont vos liens avec ce sujet, qu’ils soient professionnels et/ou personnels ?
De 1955 à 1985, c’était plutôt des liens personnels, puisque j’étais régulièrement invité chez mon oncle Louis Montenay, qui était entrepreneur en Tunisie et qui est mort sur place. À son enterrement il y avait des milliers de Tunisiens, pratiquement tous musulmans, puisqu’il restait peu de français à cette époque, devant l’église. Il était donc parfaitement intégré et m’a donné des renseignements tout à fait pertinents.
À partir de la fin des années 1970, cela s’est doublé d’une activité professionnelle avec l’inspection d’entreprises au Moyen-Orient.
Plus tard j’ai validé mes connaissances par un doctorat sur le Maghreb, qui m’a mené à enseigner l’histoire du monde arabe à l’ESCP et à participer à des colloques universitaires sur ces questions. J’ai actuellement une activité de vulgarisateur dans ce domaine.
2) Je commencerai par une question générale, afin de donner un peu de contexte et de géographie, car on ne peut parler du « monde musulman » sans établir de frontières un tant soit peu tangibles. Pour vous, quelle est la limite du « monde musulman » ?
Le monde musulman correspond géographiquement (et de manière imprécise) :
– aux pays où l’islam est religion d’État, du Maroc à la Malaisie,
– en y ajoutant d’une part l’Indonésie (plus de 300 millions d’habitants), musulmane à peut-être 90 % mais où l’islam n’est pas religion d’État,
– et d’autre part la diaspora musulmane qui est présente d’abord en Inde (180 millions ?) et accessoirement en Occident, Europe occidentale surtout.
Finalement le monde musulman approche les 2 milliards de « croyants », et est d’abord centré sur l’Asie (Turquie, Iran, Pakistan, Inde, Bangladesh, Malaisie, Indonésie…), ce qui n’est pas bien connu en France où l’on pense surtout aux Arabes qui ne font pourtant qu’environ 15 % des musulmans, et accessoirement aux Turcs, surtout présents en Allemagne, mais de plus en plus nombreux en France (600 000 ?).
3) Que pouvez-vous dire du lien entre ce monde musulman, à la fois réel et fantasmé, et l’Occident ?
: Les liens entre l’Occident et le monde musulman sont limités au niveau des masses. En particulier il y a très peu de traduction en arabe d’ouvrages en d’autres langues d’après le Programme des Nations unies pour le développement. Les médias sont en général aux mains des conservateurs, voire des islamistes.
Au niveau des élites, celles du Maghreb et du Liban sont francophones et celles des autres pays sont anglophones. Cela crée un lien culturel pour beaucoup, mais aussi un repoussoir pour d’autres, car les médias du Sud illustrent la « décadence des mœurs occidentales » : pas de sacralité de la famille, tolérance d’orientations sexuelles choquantes, pas de respect de la religion, impression encore aggravée par les récentes caricatures religieuses.
Les Occidentaux étant en général en contact avec les anglophones et les francophones ne se rendent pas compte du fossé culturel avec les masses. Ce fossé est surtout profond dans le monde arabe, en Afghanistan et au Pakistan.
Du côté occidental, l’opposition est nette entre des élites érudites en matière musulmane et souvent charmées par ce que j’appelle « la civilisation perso-arabe musulmane » (poésie, philosophie, progrès scientifique jusque vers le Xe siècle), et la masse des opinions publiques qui a plutôt en mémoire les atrocités turques en Europe orientale et les razzias des Barbaresques en Méditerranée, auquel s’ajoutent maintenant le traumatisme des Pieds-noirs et le terrorisme islamiste.
Il y a aussi les relations de voisinage, touristiques, familiales ou d’affaires, notamment via la Méditerranée pour les mondes arabes et turcs, et commerciaux notamment via le pétrole.
4) Samuel Huntington parlait d’une « civilisation islamique » dans son ouvrage le Choc des civilisations. Cependant, quand on observe de plus près, il est difficile de faire une unité, de mettre dans un même panier l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Turquie. Peut-on réellement parler de monde musulman au singulier ? Aussi, pourquoi avoir choisi cette formule dans votre travail ?
La définition ci-dessus du « monde musulman » montre qu’il n’y a effectivement aucune unité : il y a très peu de points communs entre un Marocain, un Pakistanais et un Indonésien.
Au niveau des Etats il n’y a pas non plus de problèmes communs, sauf la lutte contre le terrorisme.
Il faut en effet rappeler que l’islamisme est en général dans l’opposition et menace les gouvernements en place. Ces derniers sont donc souvent amenés à faire des concessions aux courants radicaux, ce qui les éloigne de l’Occident.
L’islam est-il un facteur d’unité ? Oui pour le voyageur musulman qui retrouve quelques repères « de chez lui » : la mosquée, l’appel à la prière et quelques formules du Coran. Mais c’est limité par la variété des langues très différentes les unes des autres non seulement par leur vocabulaire et leur grammaire mais aussi par les alphabets : arabe, hindou, latin notamment en Indonésie et en Turquie.
De plus, l’islam lui-même est profondément divisé entre chiites et sunnites, entre leurs différentes écoles et entre modernistes et traditionalistes. Enfin il y a des variantes locales en général liées aux religions qui ont précédé l’islam : bouddhisme et hindouisme en Indonésie, animisme et maraboutisme en Afrique.
Au niveau des Etats, les intérêts sont divergents :
- Les uns ont du pétrole ou du gaz, les autres pas, certains ont un début industriel encourageant (Turquie, Bangladesh, Indonésie et dans une moindre mesure le Maroc),
- D’autres sont largement agricoles ou totalement assistés sans production locale suffisante. C’est plus ou moins le cas de la Jordanie et de la Syrie. Et ce sera probablement bientôt le cas de l’Algérie où une partie des recettes pétrolières sont détournées et par ailleurs en forte baisse : le pétrole ne permettra bientôt plus de payer les importations nécessitées par la faiblesse de la production locale.
Alors pourquoi ai-je choisi la formule « Echos du monde musulman » ? Tout simplement parce qu’on me l’a demandé : le regretté Jacques Plassard que j’estime être un excellent économiste, méconnu probablement du fait de son langage très simple, pensait que cette dénomination était à la fois attirante et éclairante en ce qu’elle rappelait que le monde musulman n’était que très minoritairement arabe.
5) Parlons un peu de la Turquie. Vous avez écrit récemment un article sur le sujet, et qui est assez d’actualité avec le positionnement d’Erdogan face à la France. Que pouvez-vous dire de la stratégie d’Erdogan aujourd’hui, entre son nationalisme de plus en plus exacerbé, et sa volonté de devenir un pilier du monde musulman ?
La Turquie est un cas très particulier, notamment parce qu’elle succède à l’empire ottoman. Cet empire était sous-développé par rapport à l’Europe occidentale mais plus développé que les populations, notamment arabes, qu’il dominait. Et ce souvenir impérial musulman, symbolisé par le califat, est une forte motivation pour le présidents Erdogan.
L’empire a été remplacé par un état uni-national, la Turquie, qui a bénéficié (ou subi, d’après les musulmans traditionalistes) une dictature moderniste, celle de Kemal Atatürk qui lui a fourni un cadre étatique à l’européenne.
Lui a succédé avec le président Erdogan une démocratie économiquement libérale qui a accéléré le développement. Mais Erdogan a ensuite évolué vers un islamisme autoritaire et ultranationaliste qui heurte environ la moitié de la population. Ce qu’il veut compenser par une politique extérieure agressive, et la France lui paraît être une cible facile notamment du fait de l’affaire des caricatures.
Pour plus de détail sur ce sujet, allez jeter un coup à l’un des derniers articles de Mr Montenay : La Turquie ou les dégâts d’une histoire fantasmée
Point de précision par François Vuillerme, animateur du site Sherpas
Erdogan, nouveau leader du monde musulman?
Les récents évènements ainsi que le retour d’un Islam politique fort en Turquie s’explique totalement par les réussites d’Erdogan sur la scène internationale. Issu de l’islam politique, Erdogan s’était rapidement décroché de l’idéologie des Frères Musulmans afin de faire de la Turquie un “pays modèle” où Islam et démocratie auraient pû coexister. Jusqu’en 2011, l’originalité du modèle turc provenait justement de cette coexistence et de cette proximité qu’il y avait entre la politique islamique et les débats démocratiques, ouverts aux dialogues.
Cependant, grisé par ses victoires électorales et enlisé dans la crise syrienne, Erdogan est en train de modifier la stratégie de son pays et met la religion au cœur de son système afin d’obtenir une réelle visibilité et un véritable soft-power sur les nations musulmanes proches. De plus, la perte de l’espoir d’entrer un jour dans l’Union Européenne s’est soldée par un changement drastique de direction.
La stratégie de la Turquie aujourd’hui est tournée vers le monde musulman et vers l’Afrique, où Erdogan entend bien jouer un rôle de leader commercial et idéologique.
6) Ce monde musulman est aujourd’hui inconstant et change de formes. L’Arabie se militarise de plus en plus, Erdogan s’intéresse à l’Afrique, et d’après les récentes découvertes d’Israël, l’Iran n’est plus qu’à deux années de la bombe nucléaire (source). Quels sont les composantes essentielles à connaître qui nourrissent le conflit dans cette région aujourd’hui ?
D’abord, cette situation conflictuelle n’a pas dégénéré dans une grande partie de la région, car, de l’Inde à l’Indonésie, elle est beaucoup plus calme qu’ailleurs.
En Asie du Sud et du Sud-Est, seul le sud des Philippines a connu la violence, qui d’ailleurs semble aujourd’hui calmée. Dans ce pays, il y a eu une conjonction entre la poussée démographique de la majorité catholique vers les terres musulmanes du Sud et l’influence d’Al Qaïda puis de l’État islamique. Une autonomie négociée a calmé le jeu pour l’instant.
L’essentiel de la violence a lieu dans la zone qui va du Pakistan à l’Algérie. Dans cet ensemble, les conflits sont de deux ordres, internes et externes.
Sur le plan intérieur, la population est souvent divisée profondément en tribus ou communautés en profond désaccord : Pakistan, Afghanistan, « Asie centrale », Irak, Turquie, Syrie, Libye, Jordanie, Bahreïn et dans une moindre mesure Algérie, Arabie et Iran (où les Perses sont à peine majoritaires). Seule l’Égypte (sauf au Sinaï) et les Emirats semblent y échapper.
Il serait trop long de décrire la situation interne de chaque pays.
L’autre source de conflit interne est la violence de l’opposition islamiste et de sa répression, particulièrement en Afghanistan, Égypte, Irak et Syrie. En Afghanistan la guerre civile se poursuit entre le pouvoir et les islamistes talibans et maintenant de l’État islamique, qui par ailleurs n’est pas définitivement éradiqué en Irak et Syrie
En Iran, les islamistes sont au pouvoir, au Pakistan, en Turquie et en Algérie ils y participent de diverses façons, après, pour l’Algérie, une violente guerre civile qui a fait plus de 100 000 morts et où les enseignants de français ont été particulièrement visés.
Il y a aussi les conflits dérivant de l’hostilité entre chiites et sunnites : guerre Iran-Irak, appui des troupes iraniennes au régime de Bachar al-Assad en Syrie, appui de l’Iran au Hezbollah libanais, ,
Les conflits externes sont également fréquents : guerres entre l’Inde et le Pakistan, entre le Maroc et l’Algérie pour le Sahara occidental, invasion du Koweït par l’Irak, de la partie nord de Chypre par la Turquie. Cette dernière, par miliciens interposés, guerroie contre la Syrie, contre le général Haftar en Libye et aux côtés des Turcs azéris contre l’Arménie…
Ces conflits combinent souvent plusieurs des causes ci-dessus, auxquelles il faut ajouter des raisons économiques, comme le désir de Saddam Hussein de s’approprier le pétrole du Koweït et les trafics entre l’État islamique et la Turquie.
Bref, dans cette partie du monde musulman, les raisons conflictuelles s’enchevêtrent et on ne voit pas venir d’apaisement. Les États-Unis ont pour l’instant renoncé à leur rôle local, tandis que la Russie et la Chine tentent de les remplacer.
Point de précision par François Vuillerme, animateur du site Sherpas
Narendra Modi, ou comment faire sa politique sur la confrontation avec le monde musulman.
Même si le monde musulman est le plus souvent représenté (à tort) comme ayant un écho belliqueux surtout au Moyen-Orient et en Afrique, toujours est-il que l’un des plus vieux conflits encore épineux se situe en Asie, et plus particulièrement dans le Sud.
Il s’agit bien entendu du conflit entre l’Inde et le Pakistan qui formaient autrefois un même pays. La scission date de l’époque de la décolonisation. Je n’aborderai pas spécialement ce conflit historique, mais sache qu’il est très important et qu’il explique encore certaines difficultés stratégiques en Asie aujourd’hui.
Ce conflit est un conflit au départ religieux qui, rapidement, a laissé place à des questions de territoires. L’une de ces questions majeures est celle du Cachemire aujourd’hui.
Narendra Modi, du parti nationaliste hindous, est élu Premier Ministre de l’Inde en 2014. Il défie aujourd’hui ouvertement les minorités musulmanes de son pays et souhaite même mêler, dans la Constitution, la religion hindouiste avec l’identité indienne. Le souhait de Modi est clair: il désire faire des musulmans d’Inde des apatrides, des hommes sans terre, sans aucune identité dans leur pays de naissance.
Bien entendu, Narendra Modi vise le monde musulman en visant les minorités musulmanes de son pays. Il aura fait grossir son électorat afin d’être élu grâce à une rhétorique ami/ennemi basé sur cette identité musulmane soi-disant “unique et non-miscible avec l’identité indienne”, ce qui est bien entendu faux.
Aujourd’hui, ce retournement contre les minorités musulmanes en Asie pose un réel problème éthique et semble se généraliser. Nous venons de voir cet aspect à partir de la politique de Modi en Inde, mais on peut aussi penser aux camps Ouïghours en Chine ou aux violences envers les Rohingyas en Birmanie. Cette minorité musulmane en Asie pose un nouveau défi, et la réponse employée par les Etats est aujourd’hui décriée.
7) Dernièrement, les médias français ont beaucoup insisté sur l’explosion qui a eu lieu au Liban, pourquoi cette si grande présence au sein de nos médias qui ne couvre généralement pas avec autant de ferveur les catastrophes internationales ?
L’explosion à Beyrouth du 4 août 2020
Ce sont les chrétiens libanais qui ont demandé à la France du « mandat » (sorte de protectorat donné à la France sur la Syrie par la Société des nations, ancêtre de l’ONU) de créer le Liban actuel en espérant qu’il deviendrait un département français.
Cette demande des chrétiens résultait de la francophonie qui s’était implantée à l’époque de l’empire ottoman dans leur communauté ainsi que dans les élites sunnites et druzes. Les relations franco-libanaises sont donc anciennes et profondes.
Dans ces élites libanaises traditionnelles, il y a encore aujourd’hui une demande de retour au mandat, ou plutôt un rêve, car la réalité géopolitique ne s’y prête plus.
Pour commencer l’échec économique a entraîné l’émigration d’une grande partie de ces élites, ce qui a rendu presque majoritaire la communauté chiite encadrée par le Hezbollah, parti politique largement contrôlé par l’Iran.
Et on voit mal l’armée française débarquer au Liban où l’appui d’une partie de la population ne suffirait pas face aux réactions iranienne, russe, saoudienne et probablement turque.
8) Entreprendre au Moyen-Orient, est-ce difficile aujourd’hui ? Comment ont évolué les perceptions et représentations des Sud quant à cela ?
J’ai une expérience professionnelle du Moyen-Orient qui date des années 1980
Depuis, les relations d’affaires se sont probablement rodées, mais la concurrence extérieure, qui étaient surtout britannique et américaine, s’est considérablement élargie avec l’arrivée des Turcs, des Chinois, des Indiens… et la corruption est probablement toujours aussi présente
9) L’Iran et les Etats-Unis sont-ils toujours condamnés à être en conflit ? Quelles prospectives selon vous ?
À long terme, il n’y a pas de raison fondamentale à un conflit entre l’Iran et les États-Unis qui ont longtemps été des alliés proches.
Dans l’immédiat, le pouvoir islamiste, bien que de moins en moins accepté par la population, est fermement en place et a fait de l’opposition aux États-Unis, en tant qu’allié d’Israël, une partie de son fonds de commerce.
De plus, l’État iranien s’est organisé autour d’une deuxième armée, « les gardiens de la révolution », chargée de la répression et qui profite du système des sanctions internationales en organisant la contrebande.
Il est possible que la disparition physique du « guide suprême » âgé et réputé malade d’une part, et la nouvelle présidence aux États-Unis d’autre part débloquent la situation, d’autant que le conflit israélo-palestinien est de moins en moins mobilisateur dans le monde musulman.
10) La place du Qatar et d’Al Jazeera dans le Moyen-Orient, une bonne chose pour la liberté d’expression ? Et pour la paix ?
Le Qatar et l’Iran, alliés fidèles ou équipe de fortune?
Le Qatar et sa chaîne de télévision Al-Jazeera sont les derniers alliés officiels des Frères musulmans, maintenant appuyés de façon de plus en plus visible par le président turc Erdogan.
Al-Jazeera a connu deux périodes. L’une jusqu’aux printemps arabes de 2011 a été celle du succès d’une chaîne apportant des informations relativement indépendantes, et donc concurrençant avec succès des télévisions nationales, d’où sa réputation d’un appui aux libertés. Mais l’autre période, à compter de cette date, est l’influence visible des Frères musulmans qui ont à leur tour faussé l’information et fait perdre beaucoup de crédit à cette chaîne.
Et comme par ailleurs les Frères musulmans attaquent le régime saoudien, ce dernier a riposté en donnant d’énormes moyens aux télévisions wahhabites qui ont gagné beaucoup de terrain.
Remarquons que cette guerre des médias touche principalement le monde arabophone, les émissions internationales d’Al Jazeera n’ayant pas eu un grand succès. Et que les islamismes rivaux des Frères et des wahhabites contribuent à creuser le fossé avec l’Occident.
Exemple de douceur musulmane parmi tant d’autres :
L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique
de l’Inde.
En tant que démographe, j’estime que ce chiffre ne tient pas debout. Mais gardons l’idée d’un grand massacre. C’est malheureusement une constante de l’humanité quelle que soit la religion. Pour l’islam, on a l’impression d’un décalage dans le temps, avec des résurgences moyenâgeuses … Un musulman nous répondrait que Hitler, Staline et Mao sont des massacreurs non-musulmans contemporains et que nazisme et communisme sont des idéologie occidentales
et ne parlons pas de la traite négrière islamique qui aujourd’hui comparativement ne constitue plus qu’un petit ruisseau . . .
Je l’ai dénoncée plusieurs fois :https://www.yvesmontenay.fr/2020/07/01/racisme-esclavage-et-colonies-lhistoire-meconnue/