En un siècle, le français est passé des salons européens aux réseaux sociaux africains. Expansion démographique, vitalité culturelle… mais aussi trahison des élites, fragmentation et menace de l’anglais : la francophonie vit une mutation explosive que la France refuse encore de regarder en face.
Pour le blog La Voix au Chapitre, j’ai récemment couché sur le papier mes souvenirs personnels avec l’illustre Léopold Sédar Senghor, président du Sénégal (1960-1980) et grand promoteur de la francophonie.
Retour sur mon intervention sur l’évolution du français dans l’émission de Catherine Distinguin : « Français, mon beau souci » qui s’est tenue en direct le lundi 9 septembre 2024 (rediffusion disponible).
La colonisation a implanté le français en Algérie où il a été adopté par une partie de la population. Mais le pouvoir actuel pousse à l’arabe et à l’anglais. Faisons le point.
Je ne suis pas un partisan de la colonisation, au contraire : en tant que libéral, je m’y serais opposé au XIXe siècle. Mais nous sommes au XXIe siècle, la colonisation a eu lieu et elle appartient à l’histoire. Le problème est que cette histoire est pour l’instant totalement fantasmée. L’objet de cet article est de rétablir des faits historiques pour pouvoir raisonner aujourd’hui.
J’ai récemment été invité à intervenir dans le cadre d’une rencontre-débat « Francophonie, l’avenir prometteur » organisée par le Club Demeter, écosystème du secteur agricole et agro-alimentaire tourné vers les réflexions de long-terme, les enjeux mondiaux et les dynamiques intersectorielles.
Ma réponse aux propositions désastreuses des “linguistes atterrés” qui prônent la liberté d’évolution du français. Ils manquent de vision sur l’enjeu essentiel de la langue française : le maintien de l’intercompréhension entre francophones dans l’espace et dans le temps.
Poursuite de La Traversée du Siècle, l’histoire depuis les années 50 et suivantes, évoquée à partir de mes souvenirs personnels sur l’Ile Maurice et ses « îles soeurs » antillaises.
