Les premières discussions ont commencé autour d’une nouvelle loi sur l’immigration. C’est un sujet empoisonné, tellement des images contradictoires sont enracinées dans les états-majors des partis, images à mon avis largement fausses, tant à droite qu’à gauche.
Droite et gauche ?
Bien sûr, dire « droite » et « gauche » est commode, mais il ne faut pas oublier que la réalité est plus complexe : du côté des droites extrêmes, on s’inquiète pour l’identité nationale et la sécurité et du côté des gauches extrêmes, on défend « les communautés victimes de la colonisation et du racisme ». Mais il y a une gauche qui met d’abord l’accent sur la laïcité, souci partagé au centre et à droite, en même temps que les questions identitaires et sécuritaires.
Il y a aussi les libéraux, que les Français classent à droite par ignorance et qui mettent l’accent sur les individus, leurs capacités et leurs responsabilités et les employeurs qui pensent surtout au manque de candidats.
Donc que mes amis « sérieux », de droite et de gauche, ne se sentent pas stigmatisés par ce qui suit. J’emploierai ces mots par pure commodité en sachant qu’en pratique la distinction n’est nette qu’aux deux extrémités… et encore !
Par ailleurs, le mot immigration ne signifie pas la même chose pour les uns ou les autres
Immigration : parle-t-on bien de la même chose ?
Le sens du mot immigration est : « le nombre de personnes entrant chaque année en France alors qu’elle était domiciliée ailleurs auparavant ». Mais, à part des spécialistes, personne ne l’emploie dans ce sens-là.
Le sens courant est plutôt, pour une certaine droite, « des gens dont on ne veut pas », ou en termes plus polis « ceux qui menacent notre identité ». Pour une certaine gauche, le sens courant est plutôt « des minorités brimées à protéger ».
Dans les deux cas, les limites statistiques des populations concernées ne sont pas définies : on ne pense pas aux mêmes personnes, d’où une grande confusion sur les groupes dont on parle, ainsi que sur leur importance..
Pour une grande partie de l’opinion, il s’agit de personnes au départ étrangères, ce qui exclut les Pieds-noirs et autres Français nés à l’étranger. On rajoute souvent la deuxième génération, voire les suivantes. Certains disent plus directement « les musulmans » (français ou non) ou « les noirs et les arabes », ce qui exclut par exemple les Asiatiques, mais inclut certains Français d’outre-mer.
Bref, dès que l’on creuse on s’aperçoit qu’on ne parle souvent pas de la même chose, et donc pas du même nombre de personnes concernées : suivant la définition qu’on lui donne, « l’immigration » peut ainsi regrouper 5 millions de personnes ou 15 millions, voire davantage.
Et comme les statistiques officielles partent de la définition stricte de ce terme, dont l’ordre de grandeur est de 200 000 par an, on les accuse d’être délibérément minorées « pour masquer le problème ». Une théorie du complot s’ajoute à la confusion statistique.
En conclusion, il n’y a pas de terme « neutre » je vais donc employer le terme « les autres » dans ce qui suit, pour bien rappeler à chaque fois qu’il s’agit d’un ensemble mal défini.
Pour la gauche, des minorités à protéger
Pour une certaine gauche, « l’immigration » c’est-à-dire les immigrés et leurs descendants, sont des groupes culturels, les musulmans de tel pays par exemple, dont le « séparatisme » est légitime, et qui sont soumis à un « génocide culturel » par la tradition assimilatrice de la France.
Autrement dit, pour cette gauche, l’assimilation n’est pas souhaitable, car c’est une violence culturelle qui vise à détruire une communauté. Les militants de ce multiculturalisme peuvent être sincères ou simplement opportunistes, usant de cer argument « pour casser la société capitaliste ».
Certes, l’accueil des nouveaux venus par la diaspora est dans un premier temps utile pour accueillir connaissant mal le français et nos habitudes. Mais cela devrait être une simple transition et non une occasion de créer des ghettos.
Pour l’éviter, il faut d’une part une fermeté sur le plan scolaire, et des déplacements faciles pour trouver du travail et d’autres contacts. Les métros du Grand Paris pourrait y contribuer en Île-de-France, mais, plus généralement, il faut considérer que les transports en commun ne sont pas seulement un coût mais aussi un vecteur d’intégration.
Bien entendu, cette gauche multiculturaliste est distincte de la gauche laïque.
Je suis personnellement partisan de notre tradition assimilatrice.
Et je constate l’échec du multiculturalisme au Liban où chaque communauté religieuse a ses propres lois. Le pays s’est effondré après une guerre civile féroce.… Et la société ultra capitaliste du Liban n’a pas été détruite pour autant.
Pour la droite, des indésirables
Une certaine droite aborde la question migratoire de façon « identitaire ». L’identité est certes une question importante (rappelez-vous que je suis assimilationniste), bien qu’il s’agisse d’un sentiment personnel très difficile à définir.
Ce n’est pas l’immigration qui menace l’identité française !
Le problème est que cette approche identitaire s’appuie sur des affirmations biaisées ou carrément fausses. Par exemple :
« on remplace des bac+5 par des bacs -5 » : s’il est exact qu’il y a une émigration des français bac+5 assez catastrophique, « les autres » sont loin d’être des « bac-5 » : il faut un certain niveau intellectuel et financier pour venir en France légalement ou clandestinement,
On décrit des « assistés » pesant lourdement sur les finances nationales. Il y a des querelles de chiffres à ce sujet, dont beaucoup mettent l’accent sur les charges supportées par la France, y compris le coût de l’enseignement, tandis que les plus sérieuses prennent aussi en compte les cotisations versées. Mais, à mon avis, le chiffrage en argent est secondaire par rapport au fait de contribuer largement à la production nationale, qui serait paralysée en l’absence des intéressés, que les métiers soient qualifiés (soignants) ou non. Cette contribution sera développée plus bas.
On se moque de la formule « pas d’amalgame », c’est-à-dire que, comme à gauche, on raisonne communautés, alors que pour les libéraux, considérés à tort ou à raison comme une partie de la droite, il n’y a que des individus.
On proclame : « ils ne sont pas assimilables ». Il s’agit à mon avis d’une ignorance, feinte ou non, qui confond assimilation et intégration. En deux mots, rares sont les nouveaux venus qui s’assimilent, c’est-à-dire qui deviennent semblables aux autres Français. C’est un processus qui touche les descendants, et qui est en général terminé à la troisième génération.
Par contre l’intégration est le fait de respecter les règles du pays, le plus souvent via l’emploi. Elle se fait en général spontanément dès la première génération, mais l’assistanat peut la repousser à la deuxième génération, voir à la troisième, voire éternellement, comme c’est le cas de groupes « de souche » du nord de la France, souvent étudiés pour être chômeurs de père en fils.
Le problème n’est pas alors l’immigration, mais un assistanat mal géré.
L’actuel projet de loi comprend la possibilité d’accorder à des sans-papiers un droit de résidence s’ils exercent « un métier en tension », ce qui me semble excellent à la fois pour l’intégration des intéressés et l’économie française, et n’est d’ailleurs pas très différent des dispositifs actuels de régularisation.
Bien entendu, cela est dénoncé à droite comme un moyen de régularisation d’une immigration sauvage, qui risquerait d’aggraver le problème, et dénoncé à gauche pour fournir de la « chair à canon aux patrons » (synthèse personnelle des propos que j’ai recueillis)
On remarque que la droite et la gauche, ou du moins les parties que j’en ai visé ici, se rejoignent sur plusieurs points, et notamment celui du communautarisme : d’après eux, « les immigrés » sont structurés en communautés, auxquelles ils ne peuvent, ou il n’est pas souhaitable d’échapper, ce ne sont pas des individus. Cela pour les dénoncer à droite et pour les flatter à gauche.
Dans les deux cas, l’intention est d’abord électorale : biaiser un problème pour avoir des voix s’appelle de la démagogie.
Au contraire, dans ce qui va suivre, ces « autres » sont des individus, dont tel ou tel métier a besoin.
Pour la France, des producteurs indispensables
La pandémie a mis en valeur les métiers tenus par des « tiers », et indispensables à la vie quotidienne : on peut notamment citer les livreurs, caissières, employés de l’hôtellerie et des restaurants, soignants, de la femme de ménage au médecin…
Parallèlement, le manque de candidats est général : on ne trouve plus de volontaires pour devenir enseignant, informaticien, conducteur à la RATP etc.
Beaucoup de ces métiers ne nécessitent pas une formation très longue, et les candidats, notamment d’Afrique, sont très nombreux. Par contre, les plus qualifiés sont très demandés dans le monde entier.
Nous avons la chance d’avoir une langue qui est parlée en Afrique et donc dirige vers nous des Africains, qualifiés ou non, et facilite leur intégration. Mais la compétition internationale est dure et les États-Unis aspirent aussi les francophones.
Un point assez complet de cette question est fourni par un récent article des Échos « Immigration : briser les tabous pour atteindre le plein-emploi« , que je vais résumer et citer ci-dessous :
« Le nombre d’emplois vacants s’élève aujourd’hui à 362.800 selon l’enquête trimestrielle de la Dares. C’est dans la santé et l’action sociale que le déficit de compétences est le plus élevé : 65.030 postes ne trouvent pas preneurs … Suivent les industries manufacturières (56.200 emplois manquants), le commerce et la réparation d’automobiles (48.800), l’information et la communication (39.500) puis l’hébergement et la restauration (29.100). … les emplois peu qualifiés, ou aux conditions de travail jugées difficiles (travail de nuit ou du dimanche) ou pénibles ne sont plus désirés : aide à domicile ou ménagère, agent d’entretien de locaux, serveurs, conducteurs de bus, ouvriers de l’emballage et manutentionnaires. Ces métiers en tension aujourd’hui correspondent d’ailleurs à ceux qui offriront le plus de postes d’ici 2030. »
Les ministres de l’Intérieur et du Travail ont donc proposé, le 2 novembre dernier, de créer un titre de séjour spécifique permettant de régulariser les « sans-papiers » qui seraient embauchés dans ces métiers.
Cette idée devrait être reprise dans le projet de loi « immigration » qui doit être examiné début 2023. Cela étendrait quelque peu les régularisations déjà possibles des « sans-papiers » pour pratique d’un emploi permanent ou compétences particulières.
Ce projet a déclenché un tollé à droite.
Même problème en Europe orientale, en Allemagne, au Canada…
Si l’immigration est économiquement nécessaire en France, elle l’est encore plus dans tout l’Occident, et même en Russie et en Extrême-Orient. La baisse de la fécondité depuis des décennies y est plus forte qu’en France et on y manque cruellement d’actifs.
L’accueil des Ukrainiens en Europe et en Amérique du Nord s’est fait à bras ouverts. Les employeurs polonais, tchèques et hongrois emploient immédiatement les Ukrainiennes sans leur demander de commencer par apprendre la langue, tellement le manque de main-d’œuvre est aigu.
Remarquons que dans les trois premiers pays, la langue parlée est relativement voisine de l’ukrainien, même si les alphabets sont différents, et qu’il s’agit de « voisins » européens.
Remarquons également qu’il s’agit de pays théoriquement opposés à l’immigration pour des raisons identitaires. Mais la réalité l’a emporté, et au-delà de l’accueil des Ukrainiens, les patrons vont chercher de la main d’œuvre dans le monde entier, d’autant que leur propre main-d’œuvre émigre pour travailler en Allemagne (nous sommes dans l’espace Schengen) où les salaires sont très supérieurs. L’Italie est dans le même cas.
En Allemagne, justement, la pénurie est massive, malgré cet apport d’Européens de l’est et du sud, succédant à l’arrivée de centaines de milliers de Syriens en 2015, à l’arrivée des Russes d’origine allemande après la chute du mur et de celle de 3,5 millions de Turcs, descendants compris, dont 1,6 millions ont gardé la nationalité de leur pays de départ.
Et, malgré la montée d’un parti anti-immigration, l’Allemagne rêve d’être le Canada, autre pays à faible fécondité mais qui a une politique volontariste d’immigration maximum et tous azimuts, malgré les réticences du Québec, qui voudrait se concentrer sur l’immigration francophone.
Cette pénurie de main-d’œuvre découle largement de la forte baisse de la fécondité dans les pays plus ou moins développés (Occident, Chine…).
L’existence même de certains pays est en danger, ce qui devrait faire réfléchir « les identitaires » : il faut que le renfort humain arrive pendant qu’il y a encore suffisamment de population« de souche » pour l’encadrer et l’assimiler.
Et les chômeurs ?
Une objection répandue est celle du chômage : « pourquoi l’immigration, alors qu’il y a des chômeurs ? ».
D’une part le chômage est bas un peu partout, y compris en France, d’autre part et surtout une partie des chômeurs refuse les offres d’emploi.
Les raisons sont multiples : certains ne sont pas physiquement aptes (station debout difficile dans la restauration) ou ne sont pas mobiles par exemple du fait de l’emploi de leur conjoint. Ou tout simplement parce que le travail proposé ne leur convient pas : « je ne veux pas m’occuper des vieux en EHPAD » (j’ai adouci une expression plus crue).
D’où le nouveau projet de loi sur l’assurance chômage en préparation disant que l’on ne peut plus bénéficier des allocations chômage si l’on refuse plusieurs CDI dans les métiers voisins de l’ancien.
Le cas des musulmans
Pour la droite, les musulmans sont inassimilables, pour la gauche, ils sont des victimes du colonialisme et de la discrimination. Dans les deux cas, il s’agit d’un amalgame très abusif.
La droite oublie pour commencer il n’y a pas de « gène » de l’islam : ce n’est pas parce que l’on vient d’un pays musulman que l’on est forcément musulman (c’est même de moins en moins vrai), et il y a une probabilité importante pour des descendants ne soient plus musulmans.
Et ceux qui restent musulmans sont extrêmement variés : cela va du sympathisant djihadiste au vaguement déiste, en passant par les traditionalistes ou les militants par exemple des frères musulmans etc. De plus il y a des différences géographiques : l’islam confrérique du Sénégal est extrêmement différent de l’islam des étudiants passés par l’université islamique de Riyad en Arabie.
Nous avons tous des voisins, des collègues, des clients, des fournisseurs originaires de pays musulmans, mais qui, soit ne sont plus croyants, soit le sont d’une manière qui ne perturbe personne.
Par contre dans tel ou tel endroit sensible, ce ne sera pas le cas, quoique les témoignages insistent sur le fait qu’il suffit d’un petit nombre de voyous (pas tous musulmans d’ailleurs) pour perturber un lieu où la majorité est pacifique, ce qui nous renvoie à la question sécuritaire exposée plus bas.
On retrouve la fausse opposition droite-gauche : la droite évoque les musulmans comme un bloc hostile, rétrograde et inassimilable… la gauche évoque des victimes venant de pays anciennement colonisés, en général par la France, à qui nous devrions quelque chose de ce fait. Je dis « une fausse opposition » car dans les deux cas, c’est nier leur existence en tant qu’individus.
Ma conclusion
Droite et gauche se rejoignent sur le communautarisme. Or c’est une prison pour les intéressés : « les autres » sont des individus et non des communautés à traiter globalement. Certes le communautarisme et le séparatisme existent, mais ce sont des adversaires à mon point de vue.
En tant que démographe, je constate que « le grand remplacement » au rythme actuel est non seulement très lointain mais surtout suppose qu’il n’y ait aucune assimilation, ce qui est contraire à l’analyse statistique et à l’observation quotidienne. Je suis par ailleurs soucieux de l’avenir des retraités qui auront besoin de soignants.
Je tiens à l’unité nationale et à l’assimilation linguistique et sociale, ce qui comprend la laïcité, éventuellement le pluriculturalisme (connaître la culture de l’autre) mais non le multiculturalisme, à savoir la légalisation de cultures différentes, qui enchaine chacun à une communauté.
Il est certain que l’immigration est un problème important, tant positivement, du fait du besoin de main-d’œuvre et de financement des retraites, que négativement, par des difficultés très réelles qu’elle entraîne, dont la pression croissante des fondamentalistes musulmans sur les enseignants.
Mais ces difficultés, c’est à nous de les résoudre puisqu’elles ont lieu en France.
Je suis pour le respect du droit et estime donc que, pour ce qui concerne l’ordre public, la sécurité et l’assistanat, une grande sévérité est indispensable y compris pour la tranquillité des autres immigrés.
La qualité du système scolaire est également notre problème, et concerne d’ailleurs l’ensemble de la population. Je suis moins inquiet concernant des entreprises, car l’intérêt réciproque est que tout se passe bien.
Il n’y a pas un monstre qui s’appelle « immigration ». Il y a des individus, les meilleurs et les pires, islamistes dogmatiques, trafiquants violents, caissières consciencieuses, soignants dévoués, ingénieurs compétents. Sans ces derniers, le pays s’effondrerait. Quant aux premiers faut leur appliquer la loi, et davantage de rigueur est nécessaire.
Yves Montenay
« l’intégration est le fait de respecter les règles du pays, le plus souvent via l’emploi ». Il n’est pas sûr que l’emploi accomplisse cette mission de manière automatique (voir l’exemple, entre autres, de ce chauffeur de bus qui a imposé le coran à ses passagers, ou de ces bistrots interdits aux femmes). La France, et l’Europe aussi, est bien confrontée à un refus d’intégration de la part de certains immigrés récents ou de la part d’enfants d’immigrés. Certains travaillent leurs cultures d’origine dans (et contre, parfois) les cultures d’accueil. Ils sont certainement minoritaires: mais est-ce que cela est rassurant ? Il existe des minorités « agissantes » qui s’imposent à la majorité, contre elle donc (et pas seulement dans le cas de l’immigration. Les Zadistes, par exemple). Vous avez raison: la France a besoin d’immigration, et la France doit aussi faire respecter ses lois (pour qu’on arrête de confondre immigration et insécurité. Il y a donc 2 choses à faire. Mais cela est bien gentil sur le papier (théoriquement): comment fait-on réellement (pratiquement) surtout ? On accepte toute immigration (ou une immigration choisie) d’abord, ou on fait respecter les lois d’abord ? Idéalement: on fait les 2 en même temps, mais est-ce possible en France ? Pour l’instant, je ne le crois pas: l’exemple du bateau « Ocean Viking » nous le prouve: on n’a pas été capable de faire respecter la loi. Donc cette évènement a nui totalement à l’idée (et à l’image surtout) d’une immigration bien gérée. Et comme, en +, en face de notre Justice et Police débordées ou impuissantes, on a des groupes (actifs) décidés à refuser (sinon détruire) les repères culturels occidentaux, l’accueil bienveillant (et utilitaire) se trouve sérieusement compromis (sinon impossible). Quand on est dans un pays où des « Intellectuels » (pas forcément intelligents) font la promotion de la « désobéissance civile’ comment veut on que des Immigrés comprennent tout de suite (même s’ils le souhaitent) qu’ils sont dans l’obligation de respecter les lois françaises (donc de s’intégrer) ? Ceux qui ont fui les services d’immigration en sortant du « Ocean Viking » connaissaient apparemment bien le concept de « désobéissance civile’, ou l’existence d’une « France Insoumise » qui les défendrait….
Je suis d’accord, sur toutes ces difficultés, mais c’est à nous de faire face, puisque le besoin est là. Il l’est encore davantage dans les autres pays européens, ce qui retombera sur nous.
Tout est dans le mot « certains » : ce n’est pas parce que X est mauvais qu’Il faut nuire à Y en ne le laissant pas entrer ou en le discriminant.
Malheureusement, je ne pense pas qu’une administration puisse choisir des immigrants. Elle se bornera à appliquer des règles. Pour choisir, il faut une relation personnelle, par exemple celle d’un employeur avec futur employé (en tant qu’ancien employeur je sais que ce n’est pas parfait, mais ce serait néanmoins un progrès.).. Je vous renvoie à ce sujet qui est mentionné dans mon nouvel article.
Le point qui n’est pas évoqué concerne le partage implicite du capital commun d’un pays avec les personnes accueillies. Le capital commun c’est ce qui a été accumulé par les générations passées et qui fait qu’à compétences égales, une personne produit et gagne plus dans un pays par rapport à un autre. Les envahisseurs cherchent à bénéficier de ce capital commun, bien plus élevé que dans leur pays.
Une solution radicale non administrative pour gérer l’immigration serait de confier un et un seul droit d’accueillir un « étranger » à chaque citoyen actif . . Cet étranger n’aurait pas ce coupon, même s’il devient citoyen actif. Il est probable qu’un marché émergerait Les Français pourrait alors gérer leur part de capital commun. Quelqu’un qui n’est pas parrainé par un citoyen ne pourrait pas rester en France. Les grandes ames auraient la possibilité de faire un cadeau à une personne qu’on leur présente.
si nos impôts n’étaient pas aussi élevés, j’aurais tendance à prévoir une imposition plusélevée pendant un certain temps. Comme en suisse, devenir citoyen devrait être validé par les habitants du quartier ou de la commune…
En fait il y a une perception et une analyse intellectuelles et une pervert une analyse vécue sur le terrain. Désolé M. Montenay mais si votre analyse est entendable elle n’est pas le reflet de la réalité.
Cet article exposant plusieurs opinions sur l’immigration, je ne sais pas ce que vous visez. Pouvez-vous m’en dire plus SVP ?
Curieuse perception de considérer que la « gauche »- qui n’en doutez pas est plurielle- serait arc-boutée contre l’assimilation pour cause de repentir colonialiste. C’est partiellement et même peut-être totalement faux.
En revanche, militer pour l’acceptation des règles, valeurs et principes de notre République et notamment par la laïcité c’est lutter contre le communautarisme aujourd’hui grandissant et nous menant vers une structure de société anglo-saxone.
Je suis en gros d’accord, voir au début de l’article, la pluralité des opinions, notamment à gauche. Pour simplifier disons que le pôle laïque est plutôt assimilationniste et que l’autre pôle (plus ou moins woke, « postcoloniale » ou autre…) ne l’est pas.
Bien sûr, vous avez raison quand vous dîtes: « ce n’est pas parce que X est mauvais qu’Il faut nuire à Y »
Mais c’est bien là qu’est le problème, en fait: la France ne fait rien depuis des décennies pour que le « X », qui serait « mauvais » (grosso modo: un X opposé à toute intégration, à toute assimilation, voire à toute acceptation des lois de la République française), même s’il ne vaut que 1% de l’immigration, soit sanctionné pour son attitude ou ses actes illégaux (refus d’agir de la France par peur de certaines associations, par peur d’être taxée de raciste, par électoralisme communautariste, etc). C’est malheureusement ces X minoritaires qui nuisent aux Y majoritaires, du fait même de la démagogie de certains mouvements politiques, de certains politiciens, ou prétendus « humanitaires ». Les X, par exemple commerçants d’origine étrangère et de confession musulmane, qui refusent de servir les femmes dans leurs bistrots, nuisent aux Y qui essaient de vivre comme les autres Français…! Mais qui ose porter plainte, qui ose faire appliquer le droit ? Quand ces X deviendront des millions sans aucune contrainte à respecter la loi, ils tiendront la rue (même s’il y a 1000 Y immigrés et républicains !) et la France sera dépassée par le communautarisme et le séparatisme. On ne peut donc pas être serein sur cet aspect de l’immigration. Cet aspect des choses vaut pour tout le monde: si on laisse des Français Lambda refuser la loi, même en nombre limité, on est bien conscient que ça va dégénérer: alors pourquoi fait-on différemment dès qu’il s’agit de personnes immigrées ou d’origine immigrée ?
Comme je le dis dans mon article, il n’y a aucune raison de faire différemment
On est d’accord: « il n’y a aucune raison de faire différemment ».
Or, c’est pourtant ce qui se passe (pour une minorité, certes) mais c’est ce qui pollue le débat sur l’immigration, malheureusement…et si ça continue, on peut se retrouver avec une ambiance française semblable à celle du Royaume Uni (réclamant, à terme contre l’UE, une gestion plus « nationale » de l’immigration)
Les réalités évoquées au sénat par Pierre Brochand peuvent sont très dérangeantes mais mériteraient d’être plus souvent évoquées plutôt que de les minorer.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/pierre-brochand-ex-dgse-pourquoi-l-immigration-est-l-enjeu-central-et-meme-principal-de-notre-vie-publique-20221206?utm_source=premium&utm_medium=email&utm_campaign=20221208_NL_MATINALE&een=fcaa6e4a5663bce6172fcc1a27ab4bd0&seen=2&m_i=gOxSb7MFwhOIphn4Cf26bKbYvDnwGKYtlux569aA_zhfSF5gsXkqXjcXBFHNwtcp75jzQLEs9kGBYaOOrKvFGHjH3lkRXmutgC
Tout le monde n’est pas abonné au Figaro. Pouvez-vous résumer en quelques phrases SVP ?
Bonjour,
Je reviens tardivement sur votre article de Décembre 2022, car je viens de voir l’étude de Michele Tribalat qui confirme au niveau de l’Europe ce que vous avez signalé pour la France, à vrai dire il n’y a pas de fait de contestation sur le déclin de la population européenne, comme il a pu y en avoir sur le réchauffement climatique, le phénomène étant plus à même de faire une étude statistique serrée alors que l’étude du changement climatique repose sur le suivi d’une multitude de phénomènes.
Mais contrairement à vous, me semble t-il Michèle Tribalat s’inquiète davantage que vous -même d’une perte d’identité. Pour ma part, je vous rejoins assez pour ce que j’ai pu en voir lors de mon parcours professionnel dans le secteur bancaire où effectivement des collègues issus de la diversité bien intégrés professionnellement mais cela représente à la louche entre 5 et 10% des effectifs peut-être un peu plus maintenant.
Par contre au niveau mondial et peut-être contrairement , il me semble que le pic de population à,franchir à la fin de ce siècle risque d’être compliqué.
https://micheletribalat.fr/439890846/projections-eurostat-europop2023
J’ai lu le texte de Michèle Tribalat, pas de problème c’est du travail sérieux, et la population européenne va diminuer et vieillir, surtout si il n’y a pas d’immigration.
Il y aura donc immigration, suffisamment ou pas. Là où je diffère de Michèle Tribalat, c’est qu’elle suppose que les caractéristiques culturelles des migrants, notamment l’islam, se transmettent d’une génération à l’autre.
La question de l’identité est qualitative, et se prête mal à une analyse scientifique. Toutefois, plus encore que vous, je pense que l’assimilation sur trois générations est le phénomène majoritaire, bien au-delà des 5 à 10 % que vous signalez.
Mais majoritaire ne signifie pas général, et il y aura toujours une frange de population militante ou délinquante. Il me paraît toutefois évident qu’on peut pas condamner une majorité d’individus (immigrés et descendants), par ailleurs indispensables, parce qu’une minorité se conduit mal. C’est un problème d’ordre public, désagréable, mais très secondaire par rapport aux problèmes démographiques et donc économiques en cours.
» l’assimilation sur trois générations est le phénomène majoritaire ». Est-ce une loi sociologique, qui serait valable pour l’avenir ? C’est absolument invérifiable. Ce que vous affirmez correspond à une réalité historique constatée (et plutôt ciblée sur la France): cette réalité est en partie liée au modèle d’intégration (ou d’assimilation) français qui a marché pendant longtemps (centralisme français, grosso modo). Mais il est en déroute en ce moment : les revendications communautaristes sont sans limites aujourd’hui, et elles vont mettre à mal le modèle traditionnel français (et votre optimisme, au passage).
Je rappelle 2 simples faits (A et B) aujourd’hui qui illustrent l’incapacité récente de la France à intégrer (et à assimiler).
A) Des militantes certainement encouragées par les « Frères Musulmans » vont porter devant la justice leur revendication religieuse (« la question de l’identité est qualitative » dites vous) du voile lors des matchs de foot entre clubs. Il ne faut se faire aucune illusion: cette revendication sera satisfaite, à terme, parce que la France a abandonné la défense d’un modèle ou profit qualitatif du respect des « identités ». Le sport sera inondé de revendications religieuses ou ethniques, parce que ces revendication sont jugées « qualitatives », donc intouchables, en France, sur le plan juridique (vide juridique, surtout) et sur le plan moral (ou idéologique même). Sans changement de cadre institutionnel, votre constat de l’assimilation sur 3 générations ne marchera plus: les tribus, ou les croyants, refuseront l’assimilation (maintenant) parce que leurs revendications qualitatives sont incontestables (peu importe que ces communautés soient minoritaires, cette histoire de minorité ne tient plus la route).
B) Une communauté de gens dits « Du voyage », a obtenu (il y a quelques décennies) le droit d’avoir des terrains à sa disposition lors de ses déplacements. Quel citoyen français a un tel droit aujourd’hui ? L’État français a mis le doigt dans un engrenage dont on peut voir aujourd’hui les ravages: les terrains accordés sont jugés maintenant trop petits, pas assez confortables, loin des commerces et des stades, etc. C’est sans fin. Ils sont minoritaires, ils sortent même leurs cartes d’identité française, mais ils ne sont plus assimilables. Ils envahissent des terrains privés ou publics, avec des armes et des tronçonneuses, accompagnés par la police qui les protège pour éviter un trouble à l’ordre public, donc pour protéger leur identité « qualitative », donc pour valider leur refus d’assimilation (quel cambrioleur, d’ailleurs, aujourd’hui est accompagné par la police ?)…. Si jamais une association de citoyens français d’origine asiatique revendiquait le droit d’avoir des terrains à sa disposition dans toute la France au motif que leurs cultures asiatiques seraient « nomades » et mériteraient donc respect et satisfaction, il est fort probable que cela serait accepté (l’UE se chargerait d’obliger la France à accepter cette revendication). On peut d’ailleurs imaginer qu’une association de touristes européens, se réclamant de culture ou de religion voyageuse ou nomade, obtiendrait de tels terrains de la part de l’UE…
Un phénomène est majoritaire s’il est nécessaire, inéluctable, voire obligatoire. Aujourd’hui, en France et en UE, il n’y a plus aucune raison pour que l’assimilation se fasse en 3 générations, ou même en 10 (sauf changement de cadre institutionnel en France, et en UE nécessairement)
Nous tournons en rond. Vous me parlez du groupes particuliers, il y en aura toujours. Il n’empêche que si vous regardez autour de vous et faites un sondage grossier, vous verrez que les comptables, les informaticiens, les ouvriers du bâtiment, les vendeuses de supermarché… donc une grande majorité, n’ont pas la religion ni la langue de leur grand-père. Autrement dit il y a un effet d’optique : si vous cherchez des non-assimilés, vous en trouverez, mais ça ne veut pas dire que les autres le sont également.
De plus, dans la troisième génération, il y a souvent des grand-pères ou des grand-mères d’origine ou de religions différentes
Oui, je vous comprends: le constat que vous faîtes (et que je partage) est le fruit d’une assimilation (ou d’une simple intégration) qui était en marche il y a encore 30 ans (avec un modèle culturel assez unique, autant par les moyens d’information, que par les idéologies dominantes, ou l’intervention sans complexe de l’État).
Depuis, sont passés: la promotion du multiculturalisme, les revendications identitaires, les dispositions juridiques quasi ethniques, le laxisme de l’État, l’UE, la Honte de Soi française, et récemment la conquête culturelle des Frères Musulmans.
Ce qui a marché, ne marchera plus, car le contexte a changé: si vous êtes un immigré en France aujourd’hui, il ne vous est plus obligatoire, ni nécessaire, de vous assimiler: votre identité d’origine est valorisée, les ONG vous aident à rester vous même (parfois à haïr le pays d’accueil) et l’État français (soumis à l’UE) ne vous imposera plus rien (l’exemple des migrants dits « mineurs isolés », débarqués de l’Ocean Viking en France, puis laissés dans la nature immédiatement, est emblématique de la situation actuelle). Et je ne reviens pas sur mes exemples développés déjà.
Bref: la France d’aujourd’hui n’est plus la France des années 60 ou 70: le mécanisme qui marchait alors est grippé (il n’y a plus d’huile dans le moteur).
Tout ce que vous dites existe effectivement, et il faut y être très attentif. Cela dit, ça passe à côté de la vie quotidienne de la majorité, du travail et du mariage en dehors de la communauté. Je vous rejoins sur la critique du multiculturalisme à la libanaise et de se forme atténuée en Grande-Bretagne, mais je pense que les militants multiculturalisme ne peuvent pas grand-chose contre le temps qui passe et notamment la disparition des grands-parents. C’est bien sûr une vision de démographe . Rien ne change dans l’immédiat, tout change à long terme et notamment la religion qui ne se transmet pas génétiquement.
Je ne partage pas votre vision de la démographie, sur ce point là (culturel, pour faire simple). On ne peut pas confondre la reproduction humaine (biologique, en fait) et la reproduction culturelle.Ce n’est pas parce que le » temps qui passe » ou » la disparition des grands parents « sont des réalités biologiques que, pour autant, les habitudes culturelles (ou les attachement culturels) passent avec. Cela dépend du contexte.
Et le contexte des année 2020 n’est pas celui des années 1960.
Aujourd’hui le contexte idéologique et juridique (en France, voire en UE) est majoritairement acquis au multiculturalisme et au déni de toute forme d’affirmation des identités nationales ( je ne rentre pas dans les ambiguïtés de l’expression « identité nationale »). Une personne étrangère (même occidentale) qui s’installe en France aujourd’hui baigne dans un environnement français (je dis bien « français ») qui l’incite à rester ce qu’elle est (« étrangère », culturellement parlant). Donc dans 3 générations, ceux qui arrivent maintenant sont presque incités à transmettre l’intégralité de leur culture à leurs descendants: votre « tout change à long terme » ne marche plus pour la France. Il y a des pays, dans le monde, qui défendent ( par des méthodes contestables, peut-être) leurs identités nationales et qui poussent les arrivants à se fondre dans la masse, et dans des structures juridiques nationales incitatives.
Exemple supplémentaire (à mes précédents exemple) : ça fait plus de 3 générations que, rue de Ménilmontant à Paris, des bistrots sont interdits aux femmes. Rien ne change à long terme, là. Les choses empirent: ça s’étend: dans des rues proches du Mirail à Toulouse, dans des rues proches de la Mosson à Montpellier, et dans des rues proches de la Devèze à Béziers).
Quant à votre affirmation: » la religion qui ne se transmet pas génétiquement » (la religion en soi n’étant pas mon propos. Je ne pense pas à ça, dans mes commentaires), oui, en effet, la religion n’est pas un phénomène biologique, mais un phénomène culturel: et justement, si l’environnement culturel (et juridique) de la France permet (voire…incite) à la reproduction culturelle d’une religion, alors elle se reproduira inéluctablement. Ce fut le cas du Christianisme, d’ailleurs. Et le même scénario est en route pour l’Islam: le voile islamique (pour ne pas dire « islamiste ») est de plus en plus revendiqué dans l’espace public, et cette revendication est soutenue par l’UE et par l’État français. Rien en change à long terme, là. Au contraire: ça s’étend. Mais je suis moins inquiet de l’expansion d’une religion que de celle des communautarismes de toutes sortes qui vont rendre la vie sociale moins conforme au triptyque « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Je reconnais à Yves Fontanay cette volonté de décrire la réalité telle qu’elle est, et non comme on aimerait quelle soit. Tout en sachant que la réalité est complexe, il se réfère aux mesures et aux statistiques, et il a raison de procéder ainsi.
Mais non, pour certains il y aura toujours un problème. Comme si nous n’en avions pas déjà suffisamment. Le problème c’est déjà cette difficulté à se défaire des idées reçues, surtout de celles qui nous sont confortables. C’est juste une affaire de biologie, comme le reste, mais passons. Et parlons plutôt de ces gens à problème, ceux qui nous empêchent d’avancer, qui nous font tourner en rond… en attendant.
Là encore tout est dans le mot « certains ». Ceux-là, par exemple… nous parleront des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Juste pour nous « démontrer », par exemple, que les cheminots sont des fainéants, trop bien payés, qui partent trop tôt en retraite, et qui en plus se permettent de prendre le pays en « otage » et j’en passe. Bref, des indésirables voire des parasites que nous devrions faire disparaître.
On sait très bien pourquoi l’Autre dérange, c’est juste parce qu’il n’est pas comme Moi. Et Moi je veux juste qu’il soit comme Moi. Parce que je le veau bien. Pour ça je veux qu’il s’assimile. Je veux le dissoudre dans MON environnement confortable, je veux l’intégrer quitte à le désintégrer, bref je veux pouvoir le con fondre. Par exemple Moi je suis blanc, plutôt beige, je veux donc que le Noir soit beige. En plus c’est possible, il le peut s’il le veut, alors je veux qu’il le fasse ! Ce n’est quand même pas à Moi de me faire Noir, si ? Et puis si j’avais été vert, ou rouge, ou jaune (gilet), ou n’importe quoi d’autre c’eût été exactement pareil.
C’est toujours pareil quand on parle des Autres. Les Autres sont des minorités « agissantes » qui s’imposent à la majorité, contre elle donc (sic). Et surtout contre Moi ! Moi le centre du monde, Moi qui travaille, Moi qui paie des impôts, Moi qui fait bien sûr partie de la majorité des bien-pensants, de celles et ceux qui respectent les règles, qui obéissent sagement et qui défendent l’Ordre Établi et le Système. Pas comme ces insoumis (pas forcément intelligents) et ces Zadistes, par exemple (sic). Ou alors, pour « certains »… pas comme cette poignée de nantis qui dirigent la planète, à sa perte. Choisis ton camp camarade !
Il m’a été impossible de lire votre article jusqu’au bout tant votre ton lénifiant et niant les évidences les plus massives est insupportable.
Vos considérations papelardes sur le ton « tout va très bien madame la marquise » font penser à ces menteurs professionels pseudo-scientifiques comme cet Hervé Le Bras qui refuse de voir qu’il est né dans un pays gallo-romain parfaitement homogène ethniquement, dont le mix ethnique n’avait bougé que de manière infinitésimale depuis environ le 9ème 10ème siècle, si ce n’est par quelques apports italiens, belges et polonais, c’est à dire ethniquement identique au fond de la population, et qu’aujourdhui il vit dans un magma violent et criminogène multi-ethnique qui se trouve quelque part entre l’Algérie coloniale, le Brésil ou l’Indonésie et qui pèse d’un poids écrasant sur les finances de la nation car cela coûte uniquement et cela ne rapporte rien, contrairement aux mensonges gouvernementaux.
L’expression grand remplacement n’est peut-être pas très heureuse mais au moins elle rend compte de la réalité objective empiriquement constatée.
Ceci n’est pas le fruit du hasard. ll y a depuis un demi siècle des politiques publiques qui sont inspirées par des insensés qui haïssent la France et le peuple français et veulent à tout prix l’éradiquer et le réduire à l’état d’une minorité opprimée sur la terre de ses ancêtres. L’expression génocide du peuple français serait la plus appropriée pour décrire ces politiques.
Il n’en a pas toujours été ainsi. Renseignez vous et vous apprendrez qu’il fut un temps pèas si lointain ou la france avait un »ministère de la population » conscient des ses responsabilités et de ses devoirs envers le peuple français. ll n’était pas question alors de transformer la métropole en une nouvelle Algérie avec les haines raciales qui déchiraient ce pays et qu’on a importées par la suite. La politique d’immigration était définie par de grands démographes comme Louis Chevalier qui avait théorisé une immigration choisie en provenance autant que possible de pays d’Europe du nord.
On n’aurait jamais dû dévier d’une ligne de cette politique prudente et lucide et aujourd’hui la France ne serait pas en détresse comme elle l’est.
Dans votre article vous affectez un langage modéré et pondéré pour masquer la réalité. Sous des airs raisonnables, vous êtes donc complice d’une politique criminelle qui fait qu’il y a aujourd’hui en France non pas un peuple mais deux et même plusieurs et que ces peuples comme l’a dit Gérard Collomb ancien maire de Lyon, ancien ministre, pas un facho, ne vivent plus côte à côte, mais bien face à face et ils s’affrontent dans la violence. Le sang a déjà coulé plusieurs fois et il coulera à flot de plus en plus à l’avenir. Revenez donc sur le terrain du réel, et cessez de nous bourrer le mou comme tous ces professionels de l’antiracisme antifrançais.
J’ai pour principe d’accepter tous les commentaires, même excessifs. Je laisse mes lecteurs apprécier.
Voir mes articles sur « l’immigration », mot qui ne veut rien dire, car il mélange les médecins du Sud dont nous avons besoin et des voyoux de toutes origines.
Désolé mais si mon commentaire paraît excessif à certains c’est qu’ils sont aveugles aux réalités et adhérent à ce discours multiculturaliste qui revient à nier le droit à l’existence des peuples européens.
Que peut-on opposer à ce constat?
L’immigration n’est pas un mot qui ne veut rien dire. Ça signifie importation dans une nation donnée d’éléments étrangers. Cela peut-être utile et bénéfique si on importe des individus et des familles, pas des peuples entiers, et si ces individus et familles sont compatibles ethniquement et culturelle ment avec le peuple qui accueille.
Nous n’avons aucun besoin de médecins des pays du sud. Au contraire nous en privons de manière coupable et sans scrupules les peuples dont ces médecins sont issus. Par là nous empêchons les peuples du sud de se soigner et aggravons donc les problèmes de développement du sud, causant ainsi une pression migratoire supplémentaire à laquelle les gouvernants européens n’ont pas le courage de s’opposer ce qui met en danger la survie biologique du peuple auquel monsieur Montenay appartient même s’il est indifférent à la pérennité de son propre peuple.
Seuls les peuples du sud ont besoin des médecins dont nous parle monsieur Montenay. Nous n’avons pas le droit de les leur arracher.
M. Montenay peut-il nous donner une seule raison valable pour laquelle la France n’aurait pas été capable depuis 50 ans de former suffisamment de médecins français de naissance ? Non évidemment.
Tout le monde sait que si il n’y a pas assez de médecins en France, c’est à cause du numerus clausus qui est resté en vigueur jusqu’à tout récemment. Mais le savoir ne change pas le résultat, qui est le manque de médecins
Par ailleurs, concernant les médecins des autres pays, c’est eux qui choisissent librement de partir pour des raisons de salaire, de conditions de travail, de contexte politique, etc. Et sinus ne prenons pas ces médecins, ils iront dans d’autres pays.
je connais bien Madagascar qui a perdu presque tous ses médecins au bénéfice de la région parisienne à cause de la révolution gauchiste d’il y a quelques dizaines d’années. J’en ai longuement parlé à un médecin local qui est resté parce que sa femme a un poste important. Il a préféré être guide que de continuer à exercer.
– » L’expression grand remplacement n’est peut-être pas très heureuse mais au moins elle rend compte de la réalité objective empiriquement constatée. » (Julien Maître 13 septembre 2023 à 3:13)
Désolé moi aussi si mes commentaires paraissent parfois excessifs, cette fois je tiens juste à dire deux mots au sujet de ce fameux « grand remplacement ». On sait très bien d’où vient cette expression, cette théorie, qui avant d’être une réalité objective n’est seulement qu’un mythe.
Par contre les grands remplacements (des populations autochtones) opérés aux Etats-Unis, au Canada et ailleurs, ceux-là font bien partie de la réalité. Et là aussi il y avait immigration.
Il y a actuellement un « petit remplacement ». Beaucoup de Français, immigrés et beaucoup d’immigrants arrivent . C’est difficile à chiffrer, mais si on suppose 500 000 personnes par an, il faudrait au moins 50 ans pour avoir un remplacement notable. Et encore en supposant que 100 % des descendants d’immigrés seraient hostiles à la population locale, ce qui n’est bien sûr pas le cas.
Vous ne vivez manifestement pas dans les quartiers où l’expression « Grand Remplacement » a un sens, pour les habitants locaux. Ce qui en soi, bien sûr, ne veut pas dire que c’est une catastrophe: mais c’est quand même une source évidente de tensions culturelles (même entre migrants) qui peut dégénérer si l’environnement social ou politique d’accueil ne pousse pas à l’harmonie (et au souci du bien commun, voire au respect des lois républicaines). Clichy Sous Bois a changé de populations, le quartier Belleville ou le 13ème arrondissement de Paris ont changé de populations, durant ces dernières décennies: nier cela serait de la mauvaise foi.
L’évocation de l’Amérique comme terre de « Grand Remplacement » (réel, en effet) m’échappe un peu dans la démonstration : elle sert à prouver quoi ?
Je rappelle qu’il s’est passé quand même quelques siècles entre l’arrivée des Européens et le constat d’une Amérique dont la population a été manifestement remplacée. Donc, comparer ce phénomène avec ce qui se passe en Europe aujourd’hui (depuis peu, 40 ans environ) est anachronique. Attendons 2 siècles, au moins, pour voir…Quant à la notion de « populations autochtones », elle pose plus de problèmes qu’elle en résout, du moins pour l’Amérique. Le peuplement de l’Amérique s’est fait par plusieurs vagues d’invasions qui ont chacune submergé (sinon éliminé) les « Autochtones » précédents. Peu d’endroits sur terre ont échappé à ce processus: mais constater cela, ne permet nullement de sous-estimer les drames et les tragédies que les remplacements (grands ou petits) de populations génèrent et ont généré dans le passé. Fermer les yeux sur ces remplacements qui tous été conflictuels et mortels ( guerres, razzias, occupations, viols, etc) aggravent les problèmes. Si on veut pacifier les phénomènes migratoires et les rendre acceptables, il vaudra mieux (si on doit être chrétien…) se référer aux sermons humanistes mais réalistes du Pape Benoît 16, plutôt qu’aux militantisme (à peine naïf) du Pape sud-américain François…