Francophonie au Club Demeter

L’évolution de la francophonie au Club Demeter

J’ai récemment été invité à intervenir dans le cadre d’une rencontre-débat « Francophonie, l’avenir prometteur » organisée par le Club Demeter, composante du secteur agricole et agro-alimentaire tourné vers les réflexions de long-terme, les enjeux mondiaux et les dynamiques intersectorielles. 

Le Club Demeter avait également convié à cet événement Richard Marcoux, de l’Université Laval du Québec, célébrité mondiale en matière de démographie des langues, et Alexandre Planelles, représentant le MEDEF International.

Je reprends ci-après les points exposés lors de mon intervention du 7 novembre 2023, avec quelques commentaires complémentaires pour les participants, qui m’ont semblé très intéressés par l’état des lieux de la francophonie ainsi que les grands enjeux auxquels elle sera confrontée dans les prochaines années. 

Enfin je remercie vivement le Club Demeter pour son accueil chaleureux et la qualité générale de l’événement !


Conférence sur la francophonie pour le Club Demeter

Bonjour à tous,

J’interviendrai aujourd’hui pour partager mon expérience de terrain sur le thème de la francophonie, cause qui m’anime depuis plus de 50 ans. 

Pour en savoir plus sur mes activités, je vous invite à consulter les différentes rubriques de mon site yvesmontenay.fr où figurent mon parcours universitaire et professionnel, mes livres ainsi que plus de 460 articles classés par thématiques : monde musulman, démographie, francophonie, géopolitique, histoire…

Pour délimiter ce dont je vais parler, il y aura l’intervention de Richard Marcoux en matière de démographie, ce qui implique de ne pas me lancer dans mon domaine universitaire qui est la démographie politique appliquée aux langues.

Il y aura aussi l’intervention du représentant du Medef, donc des entreprises, si bien que je ne vais pas me lancer non plus dans mon expérience professionnelle de chef d’entreprise dans une douzaine de pays avec les problèmes linguistiques que cela implique. 

Il me reste donc l’histoire et la politique, qui sont intimement liées dans le domaine de la francophonie. 

Le français, majoritairement une langue seconde

La première chose qui frappe dans l’histoire du français c’est qu’il a presque toujours été une langue seconde

Vous savez tous que le premier texte suffisamment différent du latin pour être qualifié de français est celui du serment de Strasbourg prononcé en 842 par les petits fils de Charlemagne. A cette époque et jusqu’à très récemment, les parlers romans de France, de Belgique et de Suisse variaient d’une ville à l’autre.

On ne parlait français que dans Paris et ses environs et à la cour du roi, mais il s’agissait jusqu’à la Renaissance d’une transcription non normalisée d’une langue orale, ce qui explique des orthographes différentes non seulement de celle d’aujourd’hui mais d’une édition à l’autre de la même œuvre.

Et aujourd’hui encore le français n’est que langue seconde dans une grande partie des pays francophones. C’est souvent la langue du pouvoir et de la frange la plus instruite de la population.

C’est à la fois une force et une faiblesse :

  • Une force du fait de ce que ses partisans et ses adversaires appellent “la distinction”  et notamment sa nécessité pour s’élever dans la pyramide sociale.
  • Une faiblesse parce que tout changement de régime politique peut supprimer son usage. 

Mais avant d’aborder ce point, rappelons rapidement l’histoire du français en France.

En France, le tournant de la Renaissance et de l’âge classique

Le grand tournant a lieu à la Renaissance et au début de l’âge classique avec la standardisation de la langue et son officialisation par François 1er. A cela s’est ajouté le poids croissant du pouvoir royal, qui culmine sous Louis XIV. Mais ensuite la langue est suffisamment ancrée dans la partie supérieure de la société pour pouvoir continuer à se diffuser d’elle-même.

Une première étape a été l’ordonnance de Villers-Cotterêts promulguée par François 1er en 1539 dans le château du même nom qui vient de devenir la “Cité internationale de la langue française”. Cette ordonnance stipule que le français va remplacer le latin dans les actes administratifs et judiciaires. On est donc dans la logique d’une langue de pouvoir

Parallèlement, la langue s’illustre dans tous les domaines à la Renaissance. Elle s’enrichit d’emprunts massifs au latin classique, alors que la langue populaire dériverait de l’argot militaire romain. Elle se normalise avec Malherbe, Vaugelas et l’Académie française.

Elle devient la langue des traités internationaux à partir de 1715.

Les Lumières, la Révolution et un début de francophonie

Les Lumières sont une étape importante dans la diffusion du français en France et à l’étranger. Une des raisons en est la critique des pesanteurs intellectuelles, politiques et religieuses de l’époque.

Cette critique mènera à la Révolution en France puis, progressivement dans le courant du 19e siècle à des évolutions analogues en Europe, où le français déborde de plus en plus des cercles du pouvoir pour devenir la langue de la bourgeoisie libérale ou cultivée de nombreux pays. 

La grande saga russe de Tolstoï “Guerre et Paix”, publiée à partir de 1865, décrit des changements de langue à l’intérieur de la même réunion, où l’auteur précise par exemple “il dit en français que …, mais revient au russe pour une plaisanterie”.

Mais revenons à l’évolution en France.

Une « maternalisation» très récente

Il a fallu environ deux siècles après les Lumières pour que le français devienne en France la langue maternelle de la grande majorité de la population.

Pour y parvenir, cela nécessita l’action de la République jacobine, le brassage militaire à partir de Napoléon et surtout, pendant Première Guerre mondiale, la scolarisation obligatoire en français, avec une action vigoureuse contre les langues locales.

J’ai encore entendu dans ma jeunesse des “Kikoula kou drôle ? Il a k’il a chu” (en dialecte poitevin :« qu’est-ce qui arrive à ce garçon ? Il est tombé »). Je reconnais en avoir artificiellement compliqué la transcription, en mettant des “K” au lieu de “qu”, mais c’est exactement ce qu’ont imposé les linguistes chargés de la transcription du créole de nos territoires d’outre-mer !

Aujourd’hui, seuls les immigrants récents, quelques vallées basques et une minorité des Alsaciens n’ont pas le français comme langue maternelle  en dehors des générations qui disparaissent.

Chez les quelques dizaines de milliers de militants c’est maintenant la langue locale qui devient la langue seconde. Cela n’enlève rien à leur intérêt mais c’est une autre question.

Les autres “France” 

Dans les autres pays où le français est langue maternelle, la situation, sans être vraiment mauvaise, est plus difficile qu’il y a environ un siècle.

En « Nouvelle France » (le Canada) et la Louisiane, la politique a largement effacé le français, bien que les traités aient laissé des droits linguistiques. En effet, les gouvernants des États-Unis et du Canada ont eu une politique d’immigration massive qui a noyé les francophones, d’autant que leurs droits ont été limités au Québec et ont disparu en Louisiane.

Comme en France, le gouvernement québécois a promu le français standard qui remplace peu à peu la variante locale, le «joual ».

En Belgique, l’ensemble « Wallonie-Bruxelles » est minoritaire et brimé par la majorité flamande, qui vise également la minorité francophone de Flandre, pourtant localement majoritaire près de Bruxelles. Là aussi les langues locales (picard, wallon…) sont en phase terminale.

En Suisse, le français, qui a presque complètement remplacé le franco-provençal, est très minoritaire avec environ 21 %, mais est assez bien connu par le reste de la population, malgré des tentatives d’instaurer l’anglais comme langue commune.

Tous ces pays, plus encore que la France, souffrent d’une dénatalité qui met en péril leur survie et à laquelle ils tentent de pallier par une immigration importante, relativement assimilée en Belgique, en Suisse et au Québec (sauf à Montréal).

Et, comme en France, le poids de la mondialisation et de l’anglais est de plus en plus prégnant.

Bref, le français est aujourd’hui la langue maternelle d’environ 80 millions de personnes (France, Canada, Belgique, Suisse) dans les pays développés. Ce qui est une base 4 à 5 fois plus faible que pour l’anglais langue maternelle de plus de 370 millions de personnes dans les pays anglo-saxons (*). 

Le français à la merci du politique : les leçons du passé 

Nous avons vu le poids du politique, en faveur du français en France et en sa défaveur en Amérique et en Belgique.

Là où il est langue seconde, c’est encore pire !

En Égypte, où Le français était sur le point de devenir la deuxième langue officielle en 1956, c’est la révolution nassérienne couplée à l’ignorance catastrophique de notre président du conseil, Guy Mollet, qui a stoppé net cette évolution en ordonnant à notre armée d’attaquer l’Égypte au côté de deux pays détestés, la Grande-Bretagne et Israël !

En Europe

En Russie, c’est la révolution bolchevique de 1917 qui a poussé à l’exil la noblesse et la bourgeoisie francophone. 

En Europe centrale et orientale, les nazis ont tout d’abord massacré les noblesses et bourgeoisies nationales, largement francophones. Puis les communistes après 1945 ont  exterminé ce qui en restait et ont élevé en russe les nouvelles générations. Sauf en Roumanie où le français était la seconde langue du pays jusqu’aux années 1990. 

Lors de la chute du communisme, les derniers francophones d’Europe centrale et orientale hors Roumanie avaient environ 60 ans, ce qui a pu faire illusion un certain temps. Mais la grande affaire fut le remplacement du russe par l’anglais grâce à un déluge de bourses et de subventions offertes par les universités américaines infiniment plus riches que les nôtres.

Ce déluge de bourses est une des raisons de la progression de l’anglais à Bruxelles : un haut fonctionnaire tchèque et son homologue estonien n’ont rien de commun linguistiquement, à part leurs études dans une université américaine. Ils communiquent donc spontanément en anglais pendant leur travail.

C’est une raison supplémentaire de l’invasion de l’anglais dans les organes de la Commission européenne, en dépit du Brexit.

Au Vietnam

Le français était bien implanté dans ce pays et de nombreux Vietnamiens se sont illustrés dans les sciences ou la littérature francophone. Ho Chi Minh lui-même semble n’avoir lu que des livres en français, comme en témoigne la bibliothèque de sa maison devenue musée.

Mais, comme dans les autres pays communistes, les suites de la prise de pouvoir ont été le meurtre ou l’exil d’une bonne partie des francophones. S’y est ajoutée, plus qu’ailleurs, l’éradication obstinée de toute pensée « impure ».

L’échec économique et notamment agricole – les fermes collectives privant les paysans du fruit de leur récolte – engendra la famine, comme en URSS, puis en Chine.

J’étais sur place en 1989, et j’ai vu comment la réforme permettant aux paysans de vendre leur production a instantanément nourri le pays. D’où un développement général, les paysans  ressuscitant les villes en y dépensant leur argent.

Comme en Chine, le régime s’ouvrit alors aux investissements étrangers. Mais la langue commune entre les investisseurs taïwanais, japonais ou autres asiatiques non francophones d’une part, et les cadres vietnamiens d’autre part, fut assez naturellement l’anglais.

A la merci du politique : aujourd’hui

Après les immenses dégâts du communisme, la francophonie doit toujours faire face à des menaces politiques et notamment à l’islamisme.

Au Maghreb un enracinement profond est menacé

Beaucoup d’observateurs pensaient que le français disparaîtrait après la fin de la colonisation du Maghreb. Au contraire, il s’est enraciné.

Il y a eu d’abord l’époque de la grande coopération où des dizaines de milliers de jeunes Français sont allés appuyer les administrations locales et surtout les écoles. La scolarisation qui était jusque-là minoritaire a pris une toute autre dimension et pendant une vingtaine d’années des générations ont été formés en français.

Ces francophones ont transmis la connaissance de la langue à la génération suivante, en tant que parents ou employeurs, malgré l’arabisation de l’enseignement.

Cette arabisation s’est faite progressivement dans les années 1970 sous la pression des nationalistes arabisants et des islamistes. Ce fut une catastrophe pour le Maghreb, car faute d’enseignants qualifiés, ce sont souvent des Égyptiens qui sont venus prendre le relais et le gouvernement de ce pays n’a pas forcément envoyé les meilleurs… et s’est notamment débarrassé de beaucoup d’islamistes qui, à mon avis, ont fait le malheur du Maghreb.

Cette diffusion du français a été favorisée par le fait que de nombreuses familles sont à cheval sur la Méditerranée, avec des cousins scolarisés en France, en Belgique, en Suisse, au Québec, et qui reviennent régulièrement au pays.

Elle a également été favorisée par l’implantation d’entreprises françaises et de Maghrébins formés en France, qui ont maintenu le français comme langue de travail.

Il y a eu une interaction entre la langue de travail et la langue de formation professionnelle, particulièrement dans des écoles privées tunisiennes ou marocaines. Puis est venue la lecture professionnelle, puis la lecture en général.

Cet enracinement profond et qui gagnait du terrain, a agacé les nationalistes et islamistes. Parallèlement s’implantaient des entreprises anglophones, tandis que la Grande-Bretagne et les États-Unis faisaient de grands efforts de formation. On peut citer notamment l’université Al Akhawayn, financée par l’Arabie, et dont on dit que “les cours sont en anglais et les récréations en français”.

La menace d’un effacement du français au Maghreb est réelle : les Marocains sont de plus en plus nombreux à dire : “Nous parlons français mais l’anglais est la langue de nos enfants” et l’enseignement professionnel privé peut virer du jour au lendemain d’un enseignement francophone à un enseignement anglophone…

La situation est pire en Algérie où, malgré les efforts diplomatiques de notre président, les actions anti-francophones se multiplient. Taper sur la France est en effet une tradition du régime qui, 60 ans après l’indépendance, continue à chercher une légitimité très relative en utilisant ce moyen. Les écoles privées longtemps francophones ont dû passer à l’arabe.

L’Afrique subsaharienne

L’Afrique francophone comprend les anciennes colonies françaises et belges, le pays le plus peuplé étant la République Démocratique du Congo, ex colonie belge qui a une centaine de millions d’habitants.

On peut grossièrement diviser la région entre, d’une part une zone côtière et les ex-colonies belges, souvent anciennement christianisées et scolarisées et, d’autre part, le Sahel, à grande majorité musulmane et à scolarisation récente et très incomplète.

La distinction est importante car  j’ai observé dans de nombreux pays qu’au bout de trois générations scolarisées, la langue de l’école devient la langue familiale.

Par ailleurs, l’accroissement très rapide de la population subsaharienne a amené les démographes à estimer  la population francophone à 400 puis 700 millions dans quelques dizaines d’années (chiffre arrondis et date imprécise pour bien montrer que tout cela est très difficile à mesurer).

Mais, comme nous l’avons vu, toutes ces projections ne valent pas grand-chose, les évolutions politiques pouvant tout changer tant que la langue n’est pas massivement maternelle.

Au Rwanda, ancienne colonie belge francophone, la minorité anglophone a pris le pouvoir et changé la langue d’enseignement en 2008, passant du français à l’anglais. Si bien qu’aujourd’hui les adultes sont francophones, mais pas leurs enfants, qui sont théoriquement anglophones. 

Les pays côtiers comprennent tout d’abord le Sénégal, très majoritairement musulman, où une langue locale, le wolof, rassemble maintenant la grande majorité de la population. Malgré ces deux données, le français est bien maîtrisé et répandu, mais comme deuxième langue. Son statut de langue officielle et donc d’enseignement n’est pas menacé pour l’instant.

Notons que l’islam sénégalais est principalement le fait de deux confréries très éloignées de l’islamisme et que la minorité chrétienne est bien représentée dans les couches sociales supérieures. 

Deux autres pays côtiers où le français est profondément implanté sont la Côte d’Ivoire et le Cameroun (hors sa partie minoritaire anglophone). Une partie importante de la population des grandes villes y a le français comme langue familiale, voire maternelle. C’est encore plus net si on considère comme des variantes du français des argots qui font la joie des linguistes comme le nouchi abidjanais et le camfranglais camerounais. Pour le reste de la population, le français est la langue commune du fait de l’existence de centaines de langues locales il est donc largement pratiqué comme langue seconde.

Plus on s’éloigne de la côte, moins l’implantation du français est profonde. A l’extrême, dans les zones contrôlées par les djihadistes islamistes (une grande partie du nord et du centre du Mali et du Burkina Faso, une partie mal définie du Niger), les cadres administratifs francophones se sont réfugiés dans les villes, les filles sont interdites d’école et les garçons vont à l’école coranique où l’on apprend le Coran, donc un peu l’arabe, et ni le français ni la langue locale.

En conclusion

Cette présentation rapide de la francophonie et de son histoire a comme fil conducteur le fait que le français soit langue maternelle pour peu de personnes et langue seconde pour beaucoup. Mais cette langue seconde est aujourd’hui menacée par les évolutions politiques, surtout dans les pays dont les  gouvernements sont autoritaires, voire pires : après avoir été éliminé de nombreux pays par les communistes, le français est maintenant menacé par l’islamisme. 

Plus généralement le français étant souvent une langue de culture et des couches sociales supérieures, il est à la merci des bouleversements sociaux, tant qu’il n’est pas devenu langue maternelle ou familiale d’une partie importante de la population. C’est le cas en France, en Belgique, en Suisse et au Québec. C’était le cas également au Maghreb, où il est maintenant menacé. Et le français reste bien diffusé en Afrique, mais seulement là où la situation politique est relativement stable. Il est donc très difficile d’en prévoir l’avenir.

Par ailleurs, cet avenir du français dépendra aussi de la production culturelle de l’ensemble des pays francophones et en particulier de l’Afrique. Les écrivains maghrébins ont déjà pris une place honorable, et les Subsahariens devraient les suivre, suivant l’exemple brillant mais ancien du président essayiste et poète, Léopold Sédar Senghor.  En témoigne l’attribution du Prix Goncourt 2021 à Mohamed Mbougar Sarr

Un mot maintenant de la francophonie économique : ce qui intéresse les entreprises, c’est le fait qu’on puisse travailler en français de Tunis à Lubumbashi (au sud de la RD Congo), c’est-à-dire dans des marchés totalisant environ 400 millions de personnes, même si elles ne sont pas toutes francophones.

Les entreprises françaises ne sont pas les seules à en profiter, celles du Québec et du Maroc sont également bien représentées dans de nombreux pays de la région. 

Les entreprises joueront donc un grand rôle dans l’avenir de la francophonie. Dans votre domaine je pense à l’amélioration et à la transformation des produits alimentaires africains.

(*) Les pays où l’anglais est utilisé majoritairement comme langue maternelle sont les États-Unis (82% de 326,1 M), le Royaume-Uni (83,7% de 65,3 M), le Canada (57% de 36,1 M), la République d’Irlande (95% de 4,6 M), l’Australie (95% de 24 M) et la Nouvelle-Zélande (75% de 4,6 M).
Source : site « L’aménagement linguistique dans le monde » de Jacques Leclerc

1 commentaire sur “L’évolution de la francophonie au Club Demeter”

  1. Cet article fait un point , aujourd’hui ,sur une question
    ancienne et nouvelle à la fois. Le Français est bien une langue vivante
    et n’a nullement perdu la partie si les bonnes orientations sont prises.
    Merci à l’auteur

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